Des nouvelles d’Antonio Davis, bénévole dans une banque alimentaire en Californie

Le gamin d’Oakland est passé devant des tonnes de fois sans même y prêter attention dans les années 70. Plus de 40 ans après, l’ancien pivot Antonio Davis, 51 ans, est de retour aux fondamentaux, agissant en tant que bénévole pour la banque alimentaire d’Emeryville en banlieue d’Oakland (Californie).

« Je suis passé devant cet endroit un millier de fois. J’y ai vu des gens et j’ai vu le travail qu’ils faisaient, mais je n’ai jamais vraiment réalisé l’impact qu’ils avaient. J’ai l’impression qu’ils font le genre de travail que nous devrions tous faire », a-t-il notamment confié à l’Union Democrat.

De retour chez lui depuis un an après une carrière de joueur professionnel débutée au Panathinaikos et poursuivie en NBA pendant 13 saisons, Antonio Davis avait monté une association appelée « Coaching Corps », composée de coaches sportifs qui font office de mentors pour les enfants issus des quartiers défavorisés.

Les enfants des familles en difficulté en première ligne du combat contre la faim

Lorsque le confinement a été mis en place, toute son équipe a donc dû trouver un autre moyen de servir bénévolement la communauté et a donc fini par venir en aide à la banque alimentaire locale, celle-ci, comme dans tout le pays, s’étant rapidement retrouvée débordée. Par ailleurs, les familles d’enfants les plus en difficulté sont en première ligne, ne disposant plus du service de cantine scolaire gratuit depuis la fermeture des écoles.

« Les grands coachs ne laissent pas les enfants dans ces moments de grande nécessité », a ainsi déclaré Janet Carter, directrice générale de « Coaching Corps » alors que la banque alimentaire distribue 25 tonnes de nourriture chaque semaine et que la demande pourrait continuer d’aller crescendo.

« C’est pendant ces périodes que nous devons nous rassembler, a pour sa part glissé Antonio Davis, qui a été reconnu par certains même avec un masque sur le visage, un sweat à capuche et a donc dû signer quelques autographes au passage. Les choses sont différentes pour chacun, et elles étaient déjà mal en point avant le coronavirus. Alors que pouvons-nous faire pour aider ? ».