Leur saison déjà sans enjeu, les deux équipes jouent de manière libérée, et elles tentent de lâcher les chevaux en attaque. Mais la réussite aux tirs n’est pas encore au rendez-vous, et seul Taj Gibson arrive à tirer son épingle du jeu.
L’ancien Bull veut se montrer face à son ancienne équipe, et il marque 7 points en deux temps, trois mouvements (9-2). Les Bulls tentent une réaction, et Zach LaVine arrose un peu trop pour que sa formation se remette sur les rails, puis il perd deux ballons de suite, ce qui rend furieux Jim Boylen sur le banc.
Coby White, le feu follet
R.J Barrett va chercher le cercle et met la misère au pauvre Daniel Gafford, qui se venge ensuite en mettant un énorme contre à Julius Randle, qui montait au dunk. Les Knicks sont en jambes, et Mike Miller peut les applaudir depuis la ligne de touche. Son équipe est en tête après les douze premières minutes (31-26).
Le Français Adam Mokoka sur le parquet, les Bulls trouvent un peu plus de solidité défensive tout en convertissant trois tirs primés de suite. Les Bulls sont enfin consistants des deux côtés du terrain, et Coby White fait parler la poudre. Véritable électron libre, l’ancien de North Carolina sonne la charge, et sa formation passe en tête (40-39). Mais Mitchell Robinson ne l’entend pas de cette oreille et se régale sous le cercle, pour noircir sa feuille de statistiques à vue d’œil.
Le pivot new-yorkais est en feu, et il fait se lever la foule sur deux alley-oops spectaculaires sur jeu posé. Les Bockers retrouvent des couleurs, et font courir leurs adversaires qui laissent un peu trop de largesses en défense. Barrett est en mode guerrier (17 points déjà), et à la pause, ce sont bien les hommes de Coach Miller qui ont la main sur les débats (66-53).
Robinson, le voltigeur
Taj Gibson continue son petit show poste bas, et Elfrid Payton, en délicatesse avec son tir ce soir, est excellent à la baguette pour les locaux. Chicago joue de manière décousue, et LaVine tente un numéro de soliste qui ne donne rien. L’ancien dunkeur des Wolves fait n’importe quoi, et pour couronner le tout, conteste un peu trop les décisions arbitrales (75-66). Les seconds couteaux des Bulls entrent en jeu, et Coby White montre une fois de plus qu’il n’a pas froid aux yeux.
Coach Boylen a de nouveau le sourire, ses joueurs montrent de l’envie et certains de ses éléments en mal de temps de jeu, comme Denzel Valentine, aident à garder les visiteurs dans le match. L’ancien de Michigan State joue le rôle de perturbateur de l’équilibre des Knicks en cette fin de troisième quart-temps, et il permet aux siens de souffler dans le cou des locaux (89-86).
Le réveil de Knox
Kevin Knox ne se cache pas en cette entame de dernier quart, et il claque deux gros dunks pour réveiller les fans du Garden. White lui répond et porte son équipe sur ses épaules mais l’ancien ailier de Kentucky est partout ! Au scoring, mais aussi à la passe, le numéro 20 local fait l’un des ses meilleurs matches de la saison, et LaVine (26 points), décidément « inspiré » prend une faute technique pour contestation (104-96). Coach Boylen remue la tête de dépit en regardant son joueur vedette, et son équipe balbutie son basket.
Les hommes de Mike Miller mettent le pied sur l’accélérateur, et Moe Harkless, par sa hargne défensive, vole deux ballons précieux pour Julius Randle qui se fait plaisir poste bas. Robinson claque un alley oop qui rend dingues les fans du MSG, et les Knicks peuvent sourire avec ce succès sur les Bulls (125-115).