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Le lion est lâché : Joel Embiid dévore les Hawks

Avec 49 points et 14 rebonds, Joel Embiid a frappé fort face aux jeunes Hawks. Trop fort et trop puissant, le pivot All-Star a permis à son équipe de s’imposer (129-112) et Philadelphie revient à une victoire du Heat et de la 4e place.

Devant leurs fans, les Sixers sont complètement différents. Comme si l’atmosphère si particulière du Wells Fargo Center donnait une motivation, un supplément d’âme à cette équipe qui n’arrive pas à faire de même à l’extérieur. Le début de match en est la preuve. En quatre minutes, ils infligent un 17-5 à des Hawks dépassés par la puissance de Joel Embiid sous le cercle ou le talent de Tobias Harris (17-5).

Atlanta, porté par Trae Young, tente de réagir mais les jeunes Hawks sont en souffrance défensivement. Trouvé dans le jeu à deux, Al Horford fait jouer ses coéquipiers et permet à ses shooteurs d’être dans les meilleures dispositions pour scorer (29-16).

De retour sur le parquet pour terminer la mi-temps, Joel Embiid s’amuse de tous ses vis-à-vis. Tir à mi-distance avec dribble, « fadeway jumper » après avoir fait trois feintes de tirs ou contre monumental sur la planche. Sa détermination du soir est contagieuse et Glenn Robinson III emboîte le pas de son leader pour permettre aux Sixers d’écraser leurs adversaires après 12 minutes (41-24).

Les Sixers trop forts

Philadelphie joue un peu moins bien dans ce début de second acte. Moins « connectés » défensivement, les Sixers laissent Atlanta reprendre un peu de confiance. Trae Young trouve facilement ses coéquipiers et l’écart se réduit petit à petit. C’est bien de voir cette jeune équipe, touchée dans son orgueil, montrer des signes de révolte. John Collins à l’intérieur et le duo Hunter-Huerter accompagnent Young et Atlanta revient à -13 (51-38).

Mais rapidement, les hommes de Brett Brown retrouvent leur qualité de jeu en attaque. La balle circule bien et la présence offensive d’Embiid leur permet de scorer très facilement. L’absence de Ben Simmons est sans doute préjudiciable sur le long terme, mais elle permet à Joel Embiid de prendre davantage ses responsabilités en attaque et surtout comme leader.

Surtout, son équipe joue avec plus d’espace en attaque. Ce qui lui permet d’avoir plus de ballons sous le cercle et au poste haut. Et quand il est en forme comme ce soir, il est compliqué de l’arrêter. À la pause, les Sixers retrouvent cet écart conséquent de la fin du 1er quart-temps (69-52).

Trae Young fait douter les Sixers

Le gros problème des Sixers, c’est qu’ils sont capables de montrer deux visages dans le même match et ça depuis très longtemps. C’est trop rare de les voir contrôler un match pendant 48 minutes. Les Hawks le savent et c’est pour cette raison qu’ils montrent beaucoup d’envie au retour des vestiaires. Dans le sillage d’un Young toujours aussi irréprochable et d’un De’Andre Hunter en mode lieutenant, Atlanta inflige un 23-8 à des Sixers paniqués. Brett Brown le voit très bien : ses hommes font moins circuler la balle en attaque et surtout ils font moins les efforts en défense (78-75).

Les Sixers tentent de reprendre le choses en main mais c’est dur car la confiance a changé de camp. Même si Embiid continue d’imposer sa puissance dans la peinture des Hawks et que Robinson III brille quand on fait appel à lui, on sent les Sixers dans le doute. À l’image de cette fin de troisième acte. Alors qu’ils menaient (91-84), ils vont encaisser un 8-0 pour terminer ce quart-temps. À une seconde du terme, Young envoie un « teardrop » à 3-points et il réduit au silence le Wells Fargo Center. Vous ne rêvez pas, Atlanta a renversé la situation (92-91) !

Sans doute rassurant avec ses hommes, Brett Brown a trouvé les mots pour relancer la machine. Joel Embiid est de nouveau trouvé par ses coéquipiers près du cercle et ce dernier joue avec la rage. Lui qui montrait des signes inquiétants de nonchalance avant le All-Star Game semble être un autre joueur. En tout cas ce soir, il aborde ce dernier quart-temps avec détermination. Chez lui, le « body language » ne trompe pas. Efficace sur la ligne des lancers francs et sur ses passes pour piéger les prises à deux, il permet à Philly de respirer (105-98).

Record en carrière pour Joel Embiid

Défensivement, ça devient compliqué pour des Hawks qui semblent avoir laissé des plumes dans leur run du 3e acte. Débordés par les drives adverses, ils donnent des lancers-francs trop rapides à leurs adversaires. Mais les Sixers produisent aussi du beau jeu.

La relation Embiid/Horford, si décriée cette saison, montre de nets progrès et le Camerounais continue son opération destruction. Son aisance poste haut apporte un vrai plus à l’attaque des 76ers et le voir se battre face à trois adversaires pour arracher un rebond offensif et scorer avec la faute montre que c’est un autre joueur. Peut-être pas « le meilleur joueur du monde » comme il s’est auto-proclamé jeudi dernier, mais un joueur capable de faire gagner son équipe et c’est déjà très bien (124-108).

Atlanta ne peut rien faire même s’ils refusent d’abandonner. Si Young envoie John Collins au alley-oop, le dernier mot revient à un Joel Embiid en mode record ce soir. Grâce à une claquette dunk toute en puissance et surtout à un tir 3-points après dribble sur Collins, le natif de Yaoundé bat son record de point en carrière (49 points).

Dans la ville de l’amour fraternel, les fans des Sixers ont retrouvé leur roi. Acclamé et souriant, Joel Embiid a réussi à faire oublier l’épisode des sifflets. Tout peut aller très vite dans cette ville et « le Lion camerounais » le sait mieux que tout le monde.

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