La magie de la Saint-Patrick

L’histoire retiendra que c’est le soir de la Saint-Patrick que Boston a mis fin à 17 années de disette à San Antonio. Face à des Spurs à côté de la plaque depuis une semaine, les Celtics réalisent l’exploit de la soirée en s’imposant 91-85, avec notamment 30 pts de Paul Pierce.
“Cà fait du bien, confie le leader de Boston. Surtout au regard du scénario du match. Nous avons pris une grosse avance. Ils sont revenus dans le match. Mais nous n’avons pas paniqué et nous avons réussi à conserver notre avantage”.
“Nous n’avons joué que pendant un quart-temps” regrette Tim Duncan qui estime que son équipe a laissé trop de liberté dans la raquette.
La preuve en stats avec les 20 pts, 12 rbds d’Al Jefferson, ou les 8 pts et 5 rbds d’une certain Michael Olowokandi.
“Nous avons été horribles, ajoute Manu Ginobili. On ne peut pas se mettre dos au mur et espérer renverser la vapeur sur un quart-temps. Ce match le prouve. Il faut bien jouer dès le début“.
Seul Spur à échapper aux critiques, Tony Parker auteur de 30 pts. En pure perte.