Dix-huit minutes pour le premier match. Vingt minutes pour le second. La gestion du temps de jeu de Zion Williamson sera mesurée et progressive, même si elle frustre le joueur autant que le public. Cette nuit, pour son premier match officiel devant son public, le 1er choix de la Draft a entendu des « We Want Zion » mais son coach n’a pas bronché.
« On a décidé que ce serait comme ça et c’est qu’il y a de mieux pour lui et on va s’y tenir » a réagi Alvin Gentry, qui endosse le mauvais rôle. « Je sais que tout le monde est très excité et j’entends chaque soir que je suis le coach le plus idiot du monde parce que je ne le fais pas rentrer dans les cinq ou six dernières minutes. Mais je fais avec car je sais qu’on fait ce qu’il y a de mieux. »
Avec 15 points, 6 rebonds, 1 contre (monumental) et 1 interception en 20 minutes, Williamson a été efficace à nouveau. Son 7 sur 9 aux tirs est propre, même s’il a gâché aux lancers-francs : 1 sur 4.
Un +/- de +16 quand il est sur le terrain
« J’ai le sentiment d’avoir comme joué comme il faut » estime l’ailier-fort des Pelicans. « Je crois que j’ai raté quelques passes que m’ont fait Jrue et Zion. Je pense que ça aurait pu donner des paniers faciles. J’étais sur le terrain lorsqu’on s’est fait dominer au rebond offensif, et je pense que j’aurais pu faire mieux dans ce domaine. »
Ses coéquipiers doivent apprendre à jouer avec lui, et c’est compliqué de travailler des automatismes lorsqu’il s’agit de courtes séquences. « C’est frustrant pour l’instant car je pense qu’avec lui sur le terrain, on était très bons, mais on doit aussi rester sensible à notre approche globale » poursuit Gentry. « On doit en prendre conscience, et comme je le dis depuis le début, il faut réfléchir au long terme. Ce soir, il a montré qu’il avait de meilleures sensations, au niveau de la vitesse du jeu et le reste. On doit juste être patient et le laisser atteindre un nombre normal de minutes. On n’en déviera pas. Si ça doit prendre quelques matches de plus, on le fera et il faut le comprendre. »