Comme un élève qui ferait sa rentrée des classes, Zion Williamson doit gérer l’impatience et sans doute une dose de stress. Le rookie des Pelicans va commencer sa saison et sa carrière avec un peu de retard, mais au moins, il va enfin se jeter à l’eau, trois mois après son opération pour soigner la déchirure d’un ménisque du genou droit.
« Honnêtement, je ne sais pas si je vais trouver le sommeil », annonçait l’ancien dunkeur de Duke ce mardi. « Je suis trop impatient, je pense trop à mon premier match NBA. Même si, ce premier match, c’est aussi le début des affaires. Maintenant, c’est le business. »
Cette rééducation de trois mois a été bien longue pour le rookie, qui a alterné les bons moments et les instants plus compliqués sur le plan mental. « La ville est belle, les gens sont sympas, je me sens accueilli, quasiment adopté. On me montre de l’affection et de l’impatience. Après, j’ai souvent eu envie de frapper dans un mur ou une chaise, car c’était frustrant. Je ne pouvais pas bouger mon corps comme je le voulais. C’est dur, surtout quand on a 19 ans et qu’on n’a pas encore joué. C’était compliqué, mais je me suis battu. »
La franchise a bien pris son temps, en profitant même pour corriger quelques défauts de son surpuissant rookie, qui possède un monstrueux physique. Des améliorations que Zion Williamson ne parvient pas à détailler.
Il faudra le voir pour le croire, et a priori, il s’agit d’être plus souple sur ses réceptions. « L’idée, c’est de ne pas atterrir avec les jambes droites, de ne pas appuyer toute ma force dessus. C’est très technique et, pour être honnête, je ne pourrais pas tellement l’expliquer. Je pourrais davantage vous le montrer en vidéo. »
Ou sur le terrain, dès ce mercredi soir à domicile contre San Antonio.