Cette année, c’est Noël en famille et surtout dans sa ville natale de Seattle pour Jamal Crawford. Cet ancien grand voyageur de la ligue avait l’habitude de célébrer le 25 décembre loin de l’état de Washington, en fonction de ce que le calendrier NBA lui imposait. Pas cette année, pour la première fois depuis près de 20 ans, car le triple vainqueur du trophée de meilleur sixième homme de la ligue est sans contrat.
Pour s’occuper en ces temps de fêtes, Jamal Crawford passe du temps à coacher son fils de 9 ans, à distribuer des jouets à une centaine de gamins, en lien avec une organisation humanitaire… « J’ai toujours considéré qu’atteindre la NBA serait le truc le plus cool du monde, » assure-t-il. « Mais à mesure que tu évolues et atteins cet objectif, tu réalises que le plus cool est l’effet que tu peux avoir sur les gens, en particulier les enfants. »
Pour autant, pas question pour lui de faire une croix sur la grande ligue. « Je ne suis pas à la retraite, » rappelle-t-il. « Mais j’apprécie passer ce temps avec ma famille. Je le vois comme un verre à moitié plein parce que je peux faire des choses que je n’étais pas en mesure de faire. »
Sur le parquet, Jamal Crawford était aussi encore en mesure d’en faire, des choses. Apporter un peu moins d’une dizaine de points en sortant du banc par exemple, ou claquer 51 points malgré son âge avancé. « Je ne suis pas amer, » poursuit-il au sujet de son « chômage » NBA actuel. « Dans un sens ou dans l’autre, je ne serai pas perdant parce que soit je retourne en NBA, soit je suis ici avec ma famille. »