Les Wizards, coureurs de Japon

Alors que la NBA est obnubilée par la Chine depuis plusieurs jours, les Wizards, eux, se déplacent et se concentrent encore un peu plus à l’Est, sur le Japon plus précisément. L’arrivée estivale de Rui Hachimura est une occasion mercantile et médiatique en or pour la franchise de la capitale. Il ne faut donc pas lésiner sur les moyens.

« Il y a clairement une dynamique et une impatience », reconnaît Jim Van Stone, le président des opérations commerciales de Monumental Sports and Entertainment, la holding qui détient les Wizards. « Le marché japonais est potentiellement porteur pour le basket. Il reste une terre de baseball, mais on pense qu’avec la mondialisation du basket, le Japon devient une excellente opportunité pour étendre notre marque là-bas. »

Ainsi, les Wizards ont monté un site et un compte Twitter en japonais, puis engagé un correspondant local, Zac Ikuma, pour couvrir la franchise et surtout les performances du rookie. Un partenariat avec l’entreprise japonaise NEC, spécialisée dans l’informatique et les télécommunications, a également été signé.

Tokyo 2020 dans un coin de la tête

« On ne peut pas s’assurer que tous les Japonais seront des fans des Wizards », rappelle Zac Ikuma. « Mais avoir la plus grosse star japonaise dans cette équipe, ça va clairement aider. »

Sans oublier que les Rockets et les Raptors ont disputé la semaine dernière les premiers matches sur les terres japonaises depuis 2003 et d’après le Washington Post, les Wizards tenteraient désormais de s’y rendre pour une rencontre de présaison d’ici 2021.

Selon Scott Levy, le monsieur Asie de la NBA, le « business se porte très bien au Japon » avec 1.3 million de followers sur les réseaux sociaux de la ligue. Ce dernier explique aussi que le pays est un des plus gros consommateurs du League Pass dans cette région. Enfin, si les Américains viennent avec des stars en pagaille aux Jeux olympiques 2020 à Tokyo, cela ne pourra pas faire de mal à la popularité du basket au Japon.