Alors que plusieurs de ses camarades de Draft 2016 – Ben Simmons, Jamal Murray, Caris LeVert – brillent depuis quelques mois, signent des grosses prolongations de contrat et s’imposent petit à petit, Denzel Valentine est lui resté bloqué dans les starting blocks. La faute à des lourds pépins physiques (genou, cheville).
Résultat : il n’avait pas joué depuis le 1er avril 2018 quand il a foulé le parquet face aux Bucks en présaison au United Center.
« J’ai versé une larme en allant à la salle », raconte-t-il. « Ce fut beaucoup d’émotion pour moi. C’est ma passion, c’est ce que j’aime faire. C’est énorme d’être enfin en bonne santé, de pouvoir jouer. Ça faisait un moment… »
En compilant 11 points à 3/12 au shoot, 5 rebonds et 2 ballons volés en 19 minutes, Denzel Valentine est conscient de ses manques, mais ne peut que se satisfaire déjà de sa performance, vu les conditions.
« J’ai été pas mal. J’ai manqué beaucoup de shoots faciles en seconde mi-temps. J’ai bien démarré. Défensivement, j’aurais pu mieux faire. Mais, sur le fond, c’était correct. Je me sens bien, ma cheville va bien, mon corps aussi. J’ai joué dur. » Lui qui impatient de montrer ses talents sur la longue durée a déjà séduit son coach.
« Il a mis ses premiers tirs », se réjouit Jim Boylen. « Je suis très heureux qu’il puisse jouer. C’est un joueur intelligent. Il y a de la joie à le voir courir, après tout ce qu’il a traversé. »