Les Lakers semblaient favoris à l’heure d’arriver en terre floridienne. Mais jouer les champions en titre est toujours une énorme source de motivation et Dwight Howard ne s’est pas fait prier pour montrer ses progrès offensifs. Malgré un Andrew Bynum volontaire, le pivot du Magic a écoeuré ses adversaires et notamment un Pau Gasol mou et peu motivé.

Bien présent en défense, le Magic rendait les shoots adverses difficiles, d’autant que les Lakers n’étaient pas du tout en réussite de loin. Ryan Anderson et les siens mettaient eux les tirs qu’il fallait et les hommes de Stan Van Gundy obtiennent un succès de prestige (89-75).

Le début de match ressemblait à une démonstration de force entre les deux pivots du soir. Dwight Howard montrait ses nouveaux moves à Andrew Bynum qui répondait tout en technique et en agressivité. L’intérieur floridien récoltait rapidement deux fautes et devait laisser sa place à Earl Clark qui prouvait là qu’il a pas mal de talent.

Prenant souvent de vitesse un Pau Gasol visiblement émoussé, il comblait l’absence de son leader face à des Lakers qui n’existaient pas à l’extérieur. Aucun shoot de loin ne trouvait la mire et Phil Jackon tentait alors d’envoyer ses hommes vers le cercle.

Avec un intimidateur comme Dwight Howard, c’était tout de même compliqué et les Lakers n’arrivaient pas à vraiment s’établir dans le match. Signe du destin, Gilbert Arenas balançait un tir désespéré à la sirène de la mi-temps qui se transformait en alley-oop. Les arbitres revoyaient l’action pour savoir si Howard avait claqué le cuir dans les temps et pouvaient apercevoir le pied d’Arenas sur la ligne. Sauf qu’ils n’ont pas le droit de revenir sur l’action précédant le shoot : les deux points étaient donc validés. Et au retour des vestiaires, Orlando, bien défendu jusque-là, trouvait enfin des espaces en périphérie et creusait l’écart.

Andrew Bynum ratait des tirs et se plaignait de son genou. Sorti, il laissait Pau Gasol seul en défense sur Dwight Howard. Le pivot du Magic se régalait, prenant systématiquement de vitesse son adversaire et Phil Jackson comprenait rapidement qu’il n’y aurait pas grand-chose à faire. Kobe Bryant sortait quelques minutes avant la fin alors que Stan Van Gundy expliquait ne pas s’être senti aussi bien depuis pas mal de temps.

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