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Tracy McGrady : le bonheur retrouvé

Il jouait plus (26,1), scorait plus (9,4), passait plus (3,9), prenait plus de rebonds (3,7). Et pourtant, dix mois plus tard l’expérience newyorkaise de Tracy McGrady garde un goût amer d’échec quasi risible.

Pourquoi ? Peut-être parce que l’ancien double meilleur scoreur NBA restait dans le même registre, mais sans qualités physiques adéquates. A courir après son passé pour se prouver qu’il n’était pas cramé, T-Mac s’était engoncé dans la caricature de l’ancien All Star refusant l’évidence.

Le McGrady cuvée 2011 est un tout autre cru. Repositionné meneur de jeu par John Kuester, l’ex-scoring machine est le facteur X de Detroit depuis un mois.

« Il était une superstar mais il a su laisser son ego de côté. Il s’en fout maintenant de marquer des points ou pas, il veut juste que tout le monde se sente impliqué dans l’animation offensive », commente le coach du T-Mac nouveau, moins fruité mais au bouquet bien plus puissant.

A 31 ans, le cousin de Vince Carter impressionne par son quotient basket, sa vision du jeu, sa sérénité et la justesse de ses choix.

Car quand son équipe a besoin de scoring, il peut encore en mettre, à l’image des 20 points plantés au Bradley Center dans la dernière victoire des Pistons. Avec l’ex-Magic titulaire en meneur, la franchise du Michigan affiche un joli 7-7, dont un succès devant Orlando et une courte défaite face à Miami. Joe Dumars n’a pas fait que des mauvais choix donc depuis deux ans. Car qui aurait pu imaginer T-Mac être encore une valeur ajoutée, qui plus comme point guard ?

« J’ai toujours été un All Around player mais je me suis retrouvé dans des équipes où on avait besoin de moi comme scoreur. A Orlando, l’absence de Grant Hill a mis beaucoup de pression sur mes épaules pour que je marque beaucoup de points. Je ne savais pas que je pouvais être capable de le faire aussi bien, j’ai dû travailler dur pour devenir un scoreur. Alors que le playmaking, chez moi c’est naturel », commente le premier intéressé, auteur de 12 points ou plus sur les sept derniers matches des Pistons.

« Tracy est un professionnel dans tous les sens du terme. Il s’en sort beaucoup mieux que ce qu’on pouvait espérer », se réjouit Dumars, qui a déjà fait savoir qu’il entendait conserver son trentenaire reconverti.

Après deux saisons gâchées par un genou fragile, T-Mac n’a pas manqué la moindre joute cette saison. Autre point de satisfaction, plutôt énorme celui-là. En prenant 20 shoots dans le succès face aux Nets (16 pts, 8 rbds, 4 assists), il a montré qu’il en avait encore sous le capot offensivement. Il a surtout conforté sa nouvelle image en n’en forçant aucun.

« Ce que j’aime le plus chez lui, c’est sa faculté à calmer le jeu quand il le faut. Il scrute le parquet pour voir le mismatch et dirige impeccablement la manœuvre », flatte Kuester, thuriféraire de son arrière depuis les premiers jours d’une saison compliquée pour lui.

Avec 45% de réussite, contre 38,9% aux Knicks, McGrady affiche sa meilleure réussite depuis 2002-2003, première de ses deux saisons en tête des marqueurs (32,1 pts de moyenne). Detroit reste en lice pour les playoffs malgré un bilan toujours médiocre. Mais la conférence Est autorise les mauvais élèves à rêver. Et avec T-Mac à la baguette (et le come-back de Rip ?), cette équipe peut vraiment y croire.

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