Voilà, en s’inclinant de peu face aux Blazers, les Cavaliers ont finalement récolté leur 24ème revers consécutif, dépassant par là les Grizzlies (1996) et les Nuggets (1998) dans cette course à l’infamie.

Un record peu enviable que les hommes de Byron Scott espéraient bien éviter hier soir. Mais un ancien de la maison, Andre Miller, ne leur a pas fait de cadeau. Discret jusque là, il va inscrire les points décisifs de Portland (111-105) et envoyer Cleveland dans les livres d’Histoire.

Les Cavaliers se sont pourtant battus tout au long du match, proposant des mouvements offensifs plutôt intéressants et partageant le ballon.

Malheureusement, cette équipe n’arrive pas à trouver un équilibre entre attaque et défense et sa capacité à verrouiller son accés au cercle est quasi-nulle. Tandis que les prises à deux sur LaMarcus Aldridge laissaient Wesley Matthews complètement ouvert.

L’ancien Jazz en profitait pour scorer à tout-va (31 points), bien aidé par un Nicolas Batum (21 points, 7 rebonds) souvent très libre.

Et c’est donc Andre Miller qui vint finir le travail avec trois shoots décisifs. Cleveland s’incline encore une fois et les joueurs ne voient pas la fin de leurs problèmes.

« Perdre vous met à genoux, » explique Bobby Gibson. « Si vous êtes un compétiteur, lorsque vous perdez, peu importe le nombre de fois que ça arrive, ça fait mal. »

Sans leader, sans solution offensive constante à qui donner les ballons quand ça va mal et sans défense, cette équipe s’apprête à rejoindre le Panthéon de la honte. Pas vraiment ce à quoi Byron Scott rêvait lorsqu’il a rejoint le club cet été.

Highlights

Boxscore