Ian Mahinmi : « L’évolution du basket, c’est grâce à Dirk Nowitzki »

Il y a peu de chance que Ian Mahinmi se retrouve à défendre sur Dirk Nowitzki puisque le Français est bloqué sur le banc depuis dix matchs, mais l’intérieur des Wizards ne se prive pas de rendre hommage à son ancien coéquipier.

Les deux joueurs ont remporté le titre en 2011 contre Miami. Ian Mahinmi a eu la chance, non seulement de remporter une bague, mais d’assister au sommet de la carrière d’un géant. Un immense joueur dont il défend l’héritage.

« C’est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire », explique le tricolore. « Il a tout : longévité, titre, MVP. Venant d’un gamin d’Allemagne, qui l’eut crû ? Parfois, je m’énerve car les gens ne voient plus que le Dirk actuel, donc ils oublient à quel point il a été grand et comment il a changé le basket. Si on regarde des Kristaps Porzingis et Kevin Durant, ce sont en gros des extérieurs qui jouent au poste 4. L’évolution du basket, c’est grâce à Dirk. »

« En arrivant des Spurs, je détestais Dirk »

Le shoot de Dirk Nowitzki restera dans l’histoire et Ian Mahinmi se souvient encore de ses étonnants exercices pour le perfectionner. « Il s’étire et shoote dans des positions bizarres. Il tire sur une jambe, en déséquilibre, après un 360°. On se demande vraiment ce qu’il fait. Et son tir est très haut, il exagère sa courbe. C’est incroyable. »

Pourtant, en ayant commencé sa carrière NBA chez le voisin de San Antonio, sa signature chez les Mavericks en 2010 était entourée de doute. Mais le caractère simple du MVP 2007 a détendu l’atmosphère.

« Quand je suis arrivé à Dallas, j’étais jeune et je ne savais pas à quoi m’attendre. Je venais des Spurs, et il y avait une grande rivalité avec les Mavericks. En tant que joueur de San Antonio, je détestais ces gars. Je détestais Jason Terry. Je détestais Dirk. Et il est complètement différent de la perception extérieure que les gens peuvent avoir. Ils ne le connaissent pas. Ils voient un grand Allemand, un peu méchant. Alors que c’est un des coéquipiers les plus drôles que j’ai connus. Il plaisante constamment. »