Damian Lillard et CJ McCollum comprennent que New York soit au centre des rumeurs

L’été sera chaud à New York. Les Knicks auront l’espace financier pour signer deux gros free agents et avec l’un des pires bilans de la ligue, l’espoir de décrocher en plus un top prospect (comme Zion Williamson) aiguise encore davantage l’appétit des fans de New York.

Seulement, le mercato des Knicks depuis plusieurs années est décevant. Pour autant, chaque été, l’excitation est au maximum dans la « Big Apple » et pour les All-Stars de Portland, ce n’est pas difficile à comprendre.

« C’est une franchise historique, la Mecque du basket », explique CJ McCollum au New York Daily News. « Il n’y a rien à rajouter. Donc on est toujours impatient pour la free agency. »

En plus d’être une ville exceptionnelle.

« Quand on voyage et qu’on débarque à New York ou Los Angeles, on va dans certains endroits et on se dit qu’on adore cette ville », raconte Damian Lillard. « On a toujours hâte d’y aller. Los Angeles par exemple, j’y ai des amis, le climat est bon, il y a des bons restaurants. C’est la même chose à Brooklyn. C’est attirant. Quand on est free agent, on pense à ce genre de choses. »

De plus, pour des joueurs comme Damian Lillard ou CJ McCollum, il serait plus simple d’évoluer à l’Est car la conférence Ouest est devenue une jungle qui laisse sur le bord de la route d’excellents joueurs – Rudy Gobert peut en témoigner.

« N’importe quel marché peut aider à l’Est », rappelle l’arrière. « La conférence Ouest est différente, il y a plus de profondeur chez les extérieurs. Beaucoup de bons arrières ne font pas le All-Star Game à l’Ouest. Lillard serait plus estimé dans un grand marché, il aurait plus de sélections au All-Star Game. »

Alors, comment expliquer que les free agents désertent New York ? Damian Lillard ne veut froisser personne et botte en touche, expliquant qu’il ne connait le club « que de l’extérieur ». Et s’il admet que l’exposition médiatique de New York ou Los Angeles est toujours attractif pour les free agents, il ajoute que les réseaux sociaux ont tout de même réduit cet avantage, les stars pouvant désormais exister médiatiquement sur n’importe quel marché.