Même s’il ne pourra honorer sa sélection, Victor Oladipo a été récompensé de sa saison (18.8 points, 5.6 rebonds, 5.2 passes et 1.7 interceptions par match) en étant tout de même choisi parmi les réservistes. « Je suis sans voix, juste de savoir que j’ai le soutien de mes pairs, des gens que j’admire et aussi des fans », a-t-il déclaré après cette nouvelle distinction.
D’Angelo Russell en « pole position »
Trois joueurs se détachent aujourd’hui pour le remplacer : Jimmy Butler, Eric Bledsoe et D’Angelo Russell.
Grand artisan du parcours remarquable des Nets, sixièmes à l’Est malgré de nombreux blessés, ce dernier semble avoir l’avantage. Après le match face aux Spurs, son coach Kenny Atkinson a martelé à quel point son meneur, tournant à 19.6 points, 6.4 passes décisives, 3.8 rebonds par match, jouait à un niveau All-Star.
« Je dois rester concentré sur mon jeu, ça ne dépend pas de moi, honnêtement », a réagi D’Angelo Russell après la rencontre perdue à San Antonio. « Je suis dans une position où mon jeu individuel est soumis à ce genre d’exposition. C’est un honneur qu’on veut vraiment pouvoir assumer. Mais c’est comme ça ».
Quoiqu’il arrive, Kenny Atkinson ne s’inquiète pas de la capacité qu’aura D’Angelo Russell à rebondir et à poursuivre sa montée en puissance, All-Star Game ou pas.
« Il continuera à bien jouer, il a été incroyable jusque-là. En revoyant le match face aux Bulls mardi, il est vraiment une pièce maîtresse, en particulier sur le jeu de pick-and-roll en attaque et les lectures de jeu. C’était presque un match parfait. Je pense au chemin parcouru depuis le premier jour, sa progression a été au-delà de nos attentes. C’est une super nouvelle pour les Nets ».
Sa présence serait non seulement une belle récompense pour l’ensemble de l’œuvre des Nets (qui auront également Rodions Kurucs et Jarrett Allen au Rising Stars Challenge) et le mois de janvier quasi-parfait de D’Angelo Russell : 23.8 points et 7.3 passes décisives, deux matchs à 30 points et plus sans perdre un ballon, un match à 40 points, 52 paniers à 3-points inscrits, soit le record de l’histoire de la franchise sur un mois, le tout à 41% d’adresse.
Une infime chance pour Jimmy Butler ou Eric Bledsoe ?
Arrivé à Philly mi-novembre, Jimmy Butler a également une petite chance, même si ses stats personnelles sont en dessous de sa production des cinq saisons précédentes avec 18.6 points par match, 5 rebonds et 3.6 passes décisives. À l’image de la rencontre de la nuit remportée sur le parquet du champion en titre (7 points à 3/12 au tir, 9 rebonds, 6 passes), l’ex-joueur des Bulls et des Wolves cherche encore sa place aux côtés de Ben Simmons et Joel Embiid.
Enfin, Eric Bledsoe peut lui aussi prétendre à remplacer Victor Oladipo. Sa présence serait surtout une façon de valoriser le super exercice des Bucks, leaders à l’Est, avec un troisième joueur pour accompagner Giannis Antetokounmpo et Khris Middleton. Contrairement à Jimmy Butler, Eric Bledsoe connaît désormais très bien son rôle de lieutenant du Greek Freak.
Un job qu’il assume avec brio, même si cela lui demande de moins briller individuellement (15.8 points, 4.5 rebonds, 5.5 passes en moyenne), ce qu’il compense par un meilleur investissement défensif.