New York – San Antonio : les Knicks sur un nuage !

On le sait, cette année, les Spurs aiment attaquer. Ils possèdent d’ailleurs la 4ème meilleure attaque de la ligue. Mais la nuit dernière, ils affrontaient l’équipe numéro 1 dans ce secteur, les Knicks. Et les hommes de Gregg Popovich ont bu la tasse, encaissant 128 points !

C’est leur 5ème revers de l’année. Rien de dramatique mais la nuit prochaine, il faudra tenter de rebondir à Boston !

Très franchement, on ne voit pas qui aurait pu battre ces Knicks-là. Après le match, Popovich s’en prendra à la défense de son équipe mais les Knicks étaient simplement injouables. De n’importe quel endroit du terrain, ça rentrait !

« Lorsqu’on score 115 points, en principe, on gagne. Le problème, c’est que ce soir notre défense était pathétique. Il n’y a rien de compliqué dans cette défaite. Simplement, on n’a pas défendu » commentera Coach Pop’.

L’erreur des Spurs, et dès le début du match, c’est d’avoir pensé qu’ils pouvaient gagner à ce jeu du « celui qui marquera un point de plus que l’autre ». C’est la règle numéro 1 du basket. Il faut marquer un point de plus que l’adversaire pour s’imposer. Sauf, qu’à un moment, il faut un minimum défendre, et les Spurs ne l’ont pas fait de la soirée !

Sous les panneaux, c’était « pathétique » pour reprendre le mot de Pop’. Le duo Duncan-Blair a pris un bouillon. C’était tout juste s’ils levaient les bras pour gêner les attaquants.

En tant que spectateur, on ne peut pas se plaindre. C’était un match somptueux d’adresse. Mais lorsqu’on est leaders de la ligue, ça fait désordre…

« Ils en voulaient plus que nous. Ils étaient plus agressifs. Ils avaient faim. Ils étaient plus physiques » ajoutera Pop’.

C’est sans doute effectivement « physiquement » que San Antonio a montré ses limites. On a pu constater que les Spurs n’avaient pas de répondant face à un Stoudemire ou un Chandler. Il manque un « stopper » extérieur ou intérieur pour casser le rythme d’un attaquant.

Le plus incroyable, c’est la fin de match. A 3 minutes de la fin, et alors qu’il y avait -10, Popovich a rappelé le trio Parker-Duncan-Ginobili. Pourtant, on avait le sentiment que c’était jouable encore. Mais Pop’ avait déjà en tête le match de la nuit prochaine. Un déplacement à Boston pour le choc des leaders de la NBA. Sans doute que ça va moins courir, mais il doit s’attendre à un combat tout aussi physique.

Crédit photo : Thomas Savoja (Basket USA)