En voilà une victoire qui va faire du bien aux hommes de Gregg Popovich ! Opposés aux Lakers pour la 4e et dernière fois de la saison, et la 2e en quelques jours, les Spurs sortent vainqueurs (133-120) grâce à un gros quatrième quart-temps. Alors que LeBron James (25 pts, 11 pds et 8 rbds), Kyle Kuzma (27 pts et 8 rbds) et les Californiens semblaient avoir la partie en main, DeMar DeRozan (36 pts, 8 rbds et 9 pds) a été parfaitement soutenu par son banc pour terminer fort.
Les Lakers débarquent dans l’AT&T Center avec l’intention d’atteindre le cap des 5 victoires consécutives, pour la première fois cette saison. Pour y arriver, ils doivent faire sans Brandon Ingram donc, remplacé logiquement par Josh Hart dans le cinq de départ. Maladroit de loin et globalement peu en vue, Hart dispose d’un temps de jeu conséquent, comme tous ses partenaires du cinq, à l’exception notable de JaVale McGee. Il faut dire que la machine tourne particulièrement bien en attaque.
Avant de monter progressivement en puissance au « scoring », James délivre caviar sur caviar dans le jeu de transition si apprécié par les Lakers. Le rythme est élevé et les défenses ne sont pas à l’honneur. On commence à s’y habituer avec ces Spurs qui n’ont pas limité un adversaire à moins de 100 points depuis plus de trois semaines (c’était face aux Warriors…). Au moins, l’attaque texane tient la route, tant et si bien que les deux équipes rentrent au vestiaire avec près de 70 points inscrits chacun (68-72).
Par leur capacité à sortir quelques « runs », les Lakers donnent le sentiment d’avoir la main sur cette rencontre. Déjà dans le second quart-temps, ils prennent 15 points d’avance avant d’en reprendre une dizaine à la fin du 3e quart-temps. À côté de James, un autre homme est hyper actif à la finition : Kyle Kuzma. Pas très heureux lui non plus avec son tir longue distance, l’ailier aligne un nombre impressionnant de « floaters » sur la tête des Spurs.
Popovich se passe d’Aldridge et fait confiance à son banc
Chez ces derniers, le déclic survient dans l’ultime période, quand les hommes du banc décident de faire la différence. Davis Bertans ? Il aligne à tout va de loin, en déclenchant à une vitesse… Patty Mills ? Idem, mais il se charge également d’alimenter en bons ballons un Jakob Poeltl hyper efficace près du cercle. Le cinq « small ball » des Lakers, sans ni McGee ni Tyson Chandler, aligné en fin de rencontre, l’aide beaucoup… Popovich a lui, la bonne idée de laisser sa « second unit » faire le travail jusqu’au bout, en relançant tout de même DeRozan, mais pas LaMarcus Aldridge.
Avec un DeRozan, qui jusqu’ici a principalement scoré sur la ligne des lancers, qui marque dans son périmètre, San Antonio passe un impressionnant 32-13. Auteur de 11 points dans ce « run » fatal, l’ancien arrière des Raptors passe à nouveau la barre des 35 points face aux Lakers. Notre petit doigt, et ses moyennes en saison face aux Lakers, nous disent qu’il est particulièrement motivé lorsqu’il s’agit d’affronter James qui l’a tant fait souffrir dans la conférence Est…
Victoire des Spurs (12 victoires-14 défaites) qui reçoivent le Jazz dimanche. « Back-to-back » périlleux pour les Lakers (15 victoires-10 défaites) pour les Lakers à Memphis la nuit prochaine.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.