Sorti de la rotation des Pelicans, Solomon Hill accepte son sort

Ça fait maintenant neuf matchs que Solomon Hill n’a pas foulé les parquets.

L’ailier faisait pourtant partie intégrante de la rotation d’Alvin Gentry lors des huit premières rencontres, avec près de 20 minutes de temps de jeu en moyenne, avant d’être mis au frigo. Et sans lui, New Orleans reste sur une belle série de six victoires en sept rencontres.

« Je suis en assez bonne santé pour jouer, je suis bien », précise l’ancien Pacer. « Je ne peux simplement pas contrôler ce genre de décision donc j’essaie de ne pas trop m’inquiéter. » Assez néanmoins pour demander des comptes à son entraîneur, qui n’exclut pas de le réintégrer plus tard dans la saison et qui n’a rien à lui reprocher, si ce n’est qu’il ne correspond pas à l’évolution de son système, rapporte The Advocate. « C’est leur choix », regrette l’intéressé, « mais j’essaie de de faire ce que je peux pour rester prêt et aider ces gars dans le vestiaire, sur le banc ou à l’entraînement, et d’être ce que l’équipe veut que je sois » décrit-il plein de bonne volonté.

« Je veux être professionnel et je veux aider cette équipe à gagner. Si ça signifie ne pas être sur le terrain, c’est comme ça. Je veux aider ceux qui nous aident. C’est le plus important. »

25 millions de dollars entre cette saison et la suivante

Signé pour 48 millions de dollars il y a deux ans, Solomon Hill a été complètement plombé par cette déchirure aux ischios-jambiers qui l’a maintenu sur le flanc sept mois, entre août 2017 et mars 2018 : titulaire avant ça, il est revenu pour une douzaine de matchs sans saveur en fin de saison dernière et continue donc de s’enfoncer.

« Il y a un effet domino. E’Twaun (Moore) a été capable de prendre la place quand j’étais blessé, il joue bien et s’épanouit dans ce système. Il a été super, et je suis content pour lui. C’est un effet domino que je comprends. »

Arrière de formation, E’Twaun Moore se décale sur l’aile avec brio et explose cette année, compilant 16.1 points à 57% aux tirs et 49% à 3-points en 17 matchs. Et derrière, l’ancien Clipper Wesley Johnson, fraîchement débarqué de Californie, est passé devant Solomon Hill, de même que Darius Miller. Les deux hommes étant plus efficaces dans ce rôle de défenseur capable de planter à 3-points : le premier est à 46% de loin, le second à 40%. Tout ça sans compter les séquences où Nikola Mirotic s’écarte lorsqu’Alvin Gentry joue « tall ball » avec Julius Randle et Anthony Davis.

Une situation compliquée pour l’ailier de 27 ans, qui doit encore toucher 25 millions de dollars entre cette saison et la suivante.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.