Les Sixers résistent à Victor Oladipo pour signer leur première victoire à l’extérieur

Humiliés à Brooklyn lors de leur dernier match, les Sixers n’avaient toujours pas gagné le moindre match en déplacement cette saison. C’est chose faite, avec la manière, puisque les coéquipiers de Joel Embiid s’imposent 100-94 sur le parquet des Pacers d’un grand Victor Oladipo (36 pts). Malgré une petite frayeur en fin de match, Philly a livré l’un de ses meilleurs matches depuis le début de saison.

Brett Brown a piqué l’orgueil de ses joueurs dans la presse cette semaine et apparemment son message a été entendu ! Actifs et rigoureux en défense, les Sixers font preuve de beaucoup d’efficacité et de simplicité en attaque. C’est simple, Indiana n’a aucune solution face à la puissance de Joel Embiid trouvé poste bas ou la vitesse de Ben Simmons. La balle circule bien côté Philadelphie et les deux stars des Sixers peuvent aussi compter sur la présence de Dario Saric visiblement plus en réussite que ces dernières semaines (19-4).
Privés de solutions collectives, les Pacers s’en remettent logiquement à Victor Oladipo pour tenter de stopper l’orage. L’ancien joueur du Thunder assume son rôle à la perfection. Trop rapide, trop adroit tout simplement trop fort pour la défense adverse, Oladipo remet Indiana dans le droit chemin. En 10 minutes, il inscrit 15 points, mais son équipe est menée à la fin de ce premier acte (29-23).

Oladipo au-dessus du lot

Embiid puis Redick permettent aux Sixers de reprendre 10 points d’avance dans cette rencontre (33-23). Mais on sent les 76ers un peu moins concernés qu’en début de rencontre. A l’inverse le coup de chaud d’Oladipo a donné confiance à ses coéquipiers. A l’image de la paire Tyreke Evans/Domantas Sabonis terriblement efficace en sortie de banc. Comme souvent, dès que c’est compliqué, les Sixers ont tendance à jouer de moins en moins en équipe. Les pertes de balle s’enchaînent et la défense n’est plus présente. Résultat Indiana passe un 19-6 aux hommes de Brett Brown (41-36).

Les retours de Simmons et Embiid remettent Philadelphie dans le sens de la marche, mais les Pacers ne se laissent pas faire. De retour sur le parquet après un court passage sur le banc, Oladipo est toujours en feu. Sa vitesse de drive pose des problèmes insolubles aux Sixers et sa première période est un chef d’œuvre (24 points). A la pause, les deux équipes sont au coude à coude (50-50).

Philadelphie débute plutôt bien cette seconde mi-temps. Brett Brown décide de répondre au Small Ball adverse en plaçant Dario Saric sur le poste 5. Une alternative plutôt intéressante pour le Croate qui trouve la mire par deux fois à 3 points (61-56). Mais l’absence de Joël Embiid se fait ressentir au niveau du rebond et surtout de la dissuasion défensive. Sans Embiid dans la raquette, Oladipo peut continuer à driver sans gêne pour scorer ou trouver des coéquipiers ouverts (66-65).

Indispensable Embiid

Le retour du Camerounais ajoute de la stabilité à la défense des Sixers, même si le natif de Yaoundé se fait dunker dessus par Sabonis. Oladipo parti se reposer sur le banc apprécie la puissance du lituanien mais il laisse orphelin l’attaque des Pacers. Sans son homme à tout faire, Indiana tourne au ralenti. Une aubaine pour les Sixers qui eux terminent bien ce quart-temps grâce notamment à l’efficacité de Robert Covington (78-70).

Cette fin de quart-temps a redonné le plein de confiance aux Sixers. Comme en début de match, collectivement, ils se montrent supérieurs à leurs adversaires. Embiid aux lancers-francs ou près du cercle se remontre efficace et Landry Shamet puis Saric profitent de la très bonne circulation de la balle pour trouver la mire seuls à 3-points.

Indiana a pris un coup derrière la tête (92-75) et Philadelphie doit être en mesure de conserver son avance. Mais les Pacers donnent tout ce qu’ils ont pour tenter de renverser la vapeur. Bojan Bogdanovic et Oladipo ramènent Indiana à 8 points (98-90) à moins de 1m30 du terme, mais les coéquipiers de Joël Embiid vont garder la tête froide pour remporter leur première victoire de la saison loin du Wells Fargo Center (100-94).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.