Non drafté à sa sortie de Xavier, Trevon Bluiett a signé un « two-way contract » avec les Pelicans, et ce sont ses performances à 3-points en summer league qui ont convaincu le coach Alvin Gentry et le GM Dell Demps de lui proposer ce contrat qui lui permettra de passer 45 jours en NBA au milieu de sa saison en G-League.
En attendant, il profite de ce contrat pour s’entraîner avec ses nouveaux coéquipiers, et parfois il doit se pincer pour y croire…
« Parfois, je n’y pense pas, je suis dans la salle de muscu’ et je regarde à côté de moi, et je me dis : « Wow, je suis assis juste à côté de l’un des meilleurs joueurs de la NBA » raconte-t-il à The Advocate. « J’essaie simplement d’apprendre et de considérer ça comme une avancée énorme pour moi, tout en sachant qu’il y a encore un long chemin à faire. »
Quand on n’a pas été drafté, ce two-way contract, c’est une aubaine, et quelques joueurs ont réussi à transformer l’essai.
« Tout ce que je sais, c’est que c’est un pied dans la porte. Je ne me dis pas que ce two-way contract signifie que je suis bon et que c’est fini. C’est simplement un pied dans la porte pour atteindre mon but ultime. Je vois ça comme une étape, un processus, et décrocher un two-way contract était sans doute ce que je pouvais décrocher de mieux quand on regarde d’où je viens. »
Après les entraînements de juillet avec l’équipe de summer league, ils travaillent depuis deux semaines avec les préparateurs physiques et les responsables de la formation. Des séances basées sur la progression, et il avoue que c’est beaucoup moins stressant.
« C’est totalement différent de juillet quand je m’entraînais pour espérer faire partie de l’équipe de summer league. J’étais un peu plus sur les nerfs alors que cette fois, je suis plus à l’aise. Je suis dans l’équipe depuis un petit moment, et je connais tout le monde. La pression est moindre car je n’ai pas à prouver ce que je sais faire. J’ai en tête surtout d’essayer de progresser sur ce que je ne fais pas bien. »
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