Pour Jeff Green, les Wizards ont ce qu’il faut pour aller en finale NBA

1979. Soit la toute dernière fois que la franchise de Washington passait au moins deux tours de playoffs. C’était il y a près de 40 ans et on ne parlait pas encore des Wizards, mais des Bullets. Recruté cet été avec Dwight Howard et Austin Rivers, Jeff Green entend mettre fin à ces décennies passées sans finale NBA – ou même de conférence – pour la franchise de la capitale. Pour ce faire, l’ailier peut s’appuyer sur une expérience récente : sa finale NBA avec les Cavs en juin dernier.

Expérience dont peu de joueurs dans l’effectif actuel des Wizards peuvent se targuer. Grâce à cela, Green croit aujourd’hui savoir ce qu’il faut pour s’inviter au dernier round des playoffs.

« Il ne faut jamais rien prendre pour acquis, commence-t-il. Beaucoup de grands joueurs n’y sont jamais allés. Se hisser en finale était quelque chose d’incroyable. Je peux amener cette expérience ici (à Washington), faire en sorte que tout le monde sache ce qu’il en coûte, et les sacrifices que vous devez faire pour arriver à ce stade. »

« Ce n’est pas un truc individuel… sauf si vous êtes LeBron. »

Il y a quelques jours, Green rappelait l’importance d’être sur « la même page ». Sa vision du collectif ne l’empêche pas de voir son passage à Cleveland comme une expérience à part.

« Tu ne peux pas y arriver individuellement. Enfin, tu peux, puisqu’on l’a fait l’année dernière : j’entends par là que LeBron (James) nous a portés tout le long », en rigole-t-il. « Mais il n’y a qu’un LeBron, donc pour y parvenir, il faut avoir de l’unité. On doit tous être sur la même longueur d’onde. Ce n’est pas un truc individuel… sauf si vous êtes LeBron. »

Si Washington ne compte pas de LeBron James dans ses rangs, Green estime que Washington a tous les ingrédients en main pour atteindre enfin la finale NBA. « On peut y retourner. Lorsqu’on m’a appelé, j’avais le sentiment que c’était la meilleure chance possible pour moi d’y aller ». Les Celtics et les Sixers ne l’entendent sans doute pas de cette oreille…