Chaque année, en playoffs, les séries avec les Wizards sont musclées, et Markieff Morris n’est jamais le dernier pour mettre le feu aux poudres. Cette nuit, il a dégainé après deux minutes, s’embrouillant avec OG Anunoby après une faute. Marcin Gortat s’est incrusté, et le ton était donné pour la soirée puisque les arbitres vont distribuer cinq fautes techniques !
« Ce n’était pas vraiment un accrochage » tempère Markieff Morris. « J’ai eu l’impression qu’il avait mis son coude vraiment haut. C’est ce qui m’a vraiment fait réagir. On a besoin d’être physique. J’ai l’impression que lorsqu’on joue contre eux, ils sont un peu trop tranquilles. J’ai donc essayé de donner le ton sur la manière de jouer pour le reste de la série, et surtout dimanche. »
Du côté des vedettes, on calme le jeu, et on rappelle qu’il n’y a rien de méchant. « On s’est frottés, les choses ont dégénéré » reconnaît Bradley Beal avant d’ajouter : « Il y a eu du trashtalking, et je pense que ça fait partie du jeu. » Même analyse chez Kyle Lowry : « Il n’y a pas de bagarre. C’est physique mais personne n’en vient aux mains. Ce que je veux dire, c’est que c’est chaud, mais c’est le basket. Il y a de la compétition et on est adultes. On le sait tous. »
« Le plus dingue, c’est que c’est toujours Markieff »
Pour Marcin Gortat, ces accrochages sont aussi un moyen de garder tout le monde sous pression, et de se souder.
« Ça peut sembler dingue mais parfois, on en a besoin. Le plus dingue, c’est que c’est toujours Markieff. Ça devrait toujours être quelqu’un d’autre. Ça pourrait être moi. Je n’ai pas tant de fautes techniques que ça. Je ne suis pas souvent dans ces situations, mais je devrais, et le faire pour nous. Il a pris un gros coup ce soir, et s’est retrouvé avec un problème de fautes. Il se sacrifie pour l’équipe. »
Après ce premier accrochage en tout début de match, le ton montera encore dans le 3e quart-temps avec un accrochage entre Beal et Valanciunas, puis entre Wall et Ibaka. Au milieu de tout ça, Markeiff Morris évidemment !
« On ne va pas essayer de se cogner à chaque match, mais on est une équipe physique et eux aussi » poursuit Bradley Beal. « Il n’y avait rien de grave entre Valanciunas et moi. J’essayais juste de prendre le ballon, mais Morris est une brute ! La plupart du temps, on n’a pas ça en tête en arrivant. On veut juste être physique et agressif. Parfois, ça monte un peu les tours, et surtout ce soir. »