Chargé par USA Basketball de composer une sélection nationale susceptible de ramener les Etats-Unis au sommet du basket international, Jerry Colangelo fait le tour du pays depuis quelques semaines, allant sonder à droite à gauche la motivation des vedettes de la Grande ligue. Shaquille O’Neal a assuré qu’il réfléchirait, Iverson lui a redéclaré sa flamme au maillot « star and stripes ». Tim Duncan, présent à Athènes en 2004, vient en revanche de répondre par la négative à l’invitation de la fédération. « Ce n’est pas dans mes plans ni mes envies », a succintement lancé le taiseux Duncan. La veille, le joueur avait fait savoir par son agent qu’il ne fallait pas compter sur lui pour le Mondial au Japon et les JO de Pekin en 2008.
Présent bien entendu à Phoenix, sa villégiature permamente, Colangelo, big boss historique de la franchise de l’Arizona, n’a donc même pas pris la peine de s’entretenir avec le MVP des Spurs lors de la venue en ville des champions en titre. Il faut savoir que Colangelo demande un engagement de trois ans aux joueurs désireux de revétir le maillot de l’équipe nationale: le championnat du monde précédé d’un camp d’entraînement au mois de juillet, tournoi des Amériques en 2007 et Jeux olympiques l’année suivante, précédéslà une fois encore d’une longue préparation.