Les Sixers à un tournant de leur saison ?

Après la victoire des Eagles au Super Bowl, Joel Embiid ne contenait pas son enthousiasme, assurant que les 76ers allaient suivre l’exemple de leurs homologues de NFL. Encore faudrait-il qu’ils assurent leur place pour les prochains playoffs. Car pour l’heure, ils pointent à la 9e place de la conférence Est, avec un bilan tout juste équilibré (25 victoires – 25 défaites).

Juste devant eux, avec également un bilan à 50% mais une victoire de plus, il y a les Pistons (26-26). Ces derniers, revigorés par l’arrivée de Blake Griffin, viennent de gagner quatre matches de suite, là où Philly a perdu quatre de ses cinq derniers matches. Alors, faut-il s’attendre à une arrivée chez eux aussi pour rebooster les troupes ?

« En 17 ans de carrière, je n’ai jamais eu cinq matches à domicile avant un All-Star Break »

Malgré les rumeurs autour d’un Tyreke Evans par exemple, Brett Brown ressort un refrain bien connu : « Mon bureau, c’est ici », assure-t-il en pointant du doigt la salle d’entraînement « C’est comme ça que je vois les choses ». Comprenez : lui ne s’occupe que du terrain, et pas des transferts, qu’il laisse à son GM, Bryan Colangelo. Et justement, sur leur propre terrain, ses hommes ont l’opportunité de définitivement basculer dans le positif.

Ils jouent leurs cinq prochains matches à domicile face à des adversaires abordables : Washington (31-22), New-Orleans (28-25), Los Angeles Clippers (27-25), New York (23-31) et enfin Miami (29-25). Cinq matches en huit jours, dont un back-to-back. Pour Brett Brown, c’est l’occasion ou jamais de « capitaliser » surtout avant la trêve du all-star week-end.

« En 17 ans de carrière, je n’ai jamais eu cinq matches à domicile avant un All-Star Break », assure l’ancien assistant aux Spurs. « Il y aura des joueurs chez les équipes adverses dont l’esprit sera aux Bermudes (en vacances donc). Je veux que le nôtre soit dans le Wells Fargo, ici, dans cette ville. On sait ce qu’on veut, être une équipe de playoffs. On a une chance, sur les cinq prochains matches, de gagner du terrain et ne pas avoir à rattraper ce retard après le break. »

Ils ont d’autant plus intérêt à le faire, qu’après la coupure de huit jours, les Sixers repartent avec neuf déplacements sur les douze matches suivants. Mais ils savent sans doute aussi que les Pelicans et les Clippers, deux de leurs prochains adversaires, sont également engagés dans une course aux playoffs qui s’annonce également féroce à l’Ouest…