Rien ne va plus aux Clippers, qui se sont inclinés cette nuit pour la 9e fois de suite. Surtout, c’est le sentiment de démission générale face aux Knicks qui est dérangeant, avec des titulaires parfois totalement absents.
« J’ai le sentiment d’avoir perdu cent fois », gronde Patrick Beverley. « Franchement. C’est très faible et ce n’est pas comme ça que je joue. Ça ne va pas et je ne veux pas permettre que ça le soit. C’est un fait. »
Les joueurs s’étaient déjà réunis le 7 novembre mais pour le meneur, une deuxième réunion ne changera rien.
« Bien sûr que non. Il faut juste qu’on joue plus dur. C’est tout. On se débarrasse des erreurs en jouant dur. Nous ne jouons pas dur et je parle des titulaires, pas de toute l’équipe. Je défie les titulaires de jouer plus dur. »
Pour Patrick Beverley, les Clippers pensent beaucoup trop à marquer.
« Qu’est-ce qu’il se passe si vous n’avez que deux points ? Tant qu’on gagne, est-ce que ça a de l’importance ? Il faut qu’on progresse au niveau de la maturité pour dépasser tout ça. Il faut qu’on soit plus mature, parce qu’on ne l’est pas assez. On n’est pas loin du tout mais il faut jouer plus dur. On est trop cool. On arrive et on pense que les adversaires vont reculer parce qu’ils vont voir le nom inscrit sur notre maillot. Ce n’est pas le cas. Le seul truc qu’ils regardent, c’est ce qu’il y a écrit sur le devant de nos maillots, et ça dit neuf défaites de suite. Ils se foutent complètement de ce que vous avez fait dans le passé ou de vos stats. Les équipes essaient juste de vous botter le cul et ils nous bottent le cul. »
Affreusement passif en défense, alors qu’il était censé s’imposer comme le leader de l’équipe après le départ de Chris Paul, Blake Griffin a sans doute les oreilles qui sifflent. Mais du côté de Los Angeles, on s’interroge également de plus en plus sur l’avenir de Doc Rivers à la tête des Clippers. Déjà démis de ses fonctions de dirigeant, le coach arrive-t-il toujours à faire passer son message dans ce groupe ? La question mérite désormais d’être posée…