Un fan de NBA à la tête de la Corée du Nord ?

Si vous suivez un peu l’actualité géopolitique, vous savez que Kim Jong-un, troisième fils de Kim Jong-il (68 ans), pourrait succéder à son père comme chef de la République populaire démocratique de Corée du Nord, l’un des pays avec lesquels les Etats-Unis entretiennent les relations les plus délicates. Ce que vous ne savez sans doute pas, c’est que Kim Jong-un est un mordu de basket américain ! Evidemment, difficile d’avoir des informations précises au sujet du rejeton d’un homme qui dirige l’une des pires dictatures au monde.

Parismatch.com et l’agence Reuters nous apprennent quand même que Kim Jong-un serait né en 1983 ou 84 (ce qui lui fait 27 ou 26 ans). On affirme qu’il parle couramment français, anglais et allemand. Comme ses frères aînés, il aurait fait ses études en Suisse, à l’International School of Berne, sous le pseudonyme « Park Chol » (des observateurs sud-coréens affirment qu’il n’a jamais quitté la Corée du Nord). Dans la presse britannique, un camarade de classe le décrivait comme un ado « timide et introverti ». Mais Kim adorait faire du ski et jouer au basket. Ses deux idoles ? Jean-Claude Van Damme et Michael Jordan. Il suivait les matches NBA avec assiduité.

Kim Jong-un serait diabétique, comme papa. Sa mère, décédée en 2004, était une danseuse professionnelle d’origine japonaise. De 2002 à 2007, il aurait intégré l’académie militaire Kim Il-Sung à Pyongyang. Il mesurerait 1,75 m et pèserait 90 kg en raison de sa maladie.

Un président fan de basket, c’est à la mode. Aucun de vous ne l’ignore : le plus grand d’entre tous, Barack Obama, est un mordu de NBA. En France, on faillit avoir Lionel Jospin…

Dans l’article consacré à Gheorghe Muresan le week-end dernier, nous rappelions qu’un Nord-Coréen de 2,35 m, Michael Ri, aurait pu devenir le plus grand basketteur jamais passé par la NBA. D’aucuns soulignent que le ping-pong rapprocha Américains et Chinois il y a 30 ans de cela (la « ping pong democracy » aboutit à la visite du président Richard Nixon à Pékin). Alors, la balle orange pour réchauffer les relations diplomatiques entre les USA et la Corée du Nord ?