Joffrey Lauvergne et Kevin Séraphin ont évacué leur frustration

21 points, 11 rebonds pour Joffrey Lauvergne en 27 minutes, 9 points et 2 rebonds pour Kevin Séraphin en 13 minutes. Face à la Grèce qui leur convenait beaucoup mieux, les deux intérieurs ont rebondi après un premier match face à la Finlande où ils avaient souffert, cumulant 4 points, 5 rebonds, 5 fautes et 5 pertes de balle…

Après un premier match « frustrant », l’intérieur des Spurs n’avait pas d’explication précise sur ce retour de la réussite.

« C’est le basket, je suppose que c’est la réponse qu’il faut donner. Le premier match, j’ai fait des fautes rapides, je rentrais, je sortais… Je ne dis pas que c’est la faute des coachs mais c’est compliqué d’être dans le rythme. Tu commences à rater une fois, deux fois. Le match est compliqué. Après, je ne me suis pas pris la tête plus que ça parce que je me sentais bien quand même. J’aurais mis un ou deux tirs, on aurait dit que j’avais fait des fautes mais que j’avais réussi un match correct. »

« Il m’a mis sur le côté et il m’a dit mes quatre vérités »

Alors qu’il était totalement passé à côté du premier match, perdant trois ballons en trois minutes et se retrouvant vite sur le banc, Kevin Séraphin était lui aussi satisfait de rebondir, grâce à une meilleure alternance extérieur/intérieur.

« Si on veut aller loin, tout le monde doit apporter, tous ceux qui sortent du banc. Les ailiers nous ont beaucoup trouvé. Ce n’est pas qu’on a eu souvent la balle en un-contre-un et qu’on les a juste dominés. Sur beaucoup de finitions, les ailiers ont fait un très bon travail et tant qu’on aura cette relation entre intérieurs et extérieurs, où ils sont capables de nous trouver et on leur pose de beaux écrans, on peut aller très loin. »

Le nouveau joueur du FC Barcelone confie d’ailleurs que le staff l’a recadré après la défaite inaugurale.

« Après le premier match, j’avais un peu mal au genou mais ce soir, je me suis bien senti. Je me suis fait échauffer sur le côté et je me suis remis mentalement. Vincent [Collet] et Pascal [Donnadieu] m’ont parlé avant le match, on a revu les systèmes pour être sûr que je suis concentré. Avec Vincent, on a eu une bonne discussion, il m’a parlé et il m’a dit des choses, il faut être honnête. Il m’a mis sur le côté et il m’a dit mes quatre vérités. »

Des discussions qui ont fait du bien à l’ancien intérieur des Pacers, qui n’avait pas joué depuis quinze jours à cause de ses problèmes de genoux et qui avait besoin de retrouver du rythme. Sur le côté, il a d’ailleurs passé une bonne partie du match à faire de la corde à sauter, histoire de rester chaud et de pouvoir apporter dès qu’il est appelé sur le terrain.

Propos recueillis à Helsinki