Kawhi Leonard forfait, San Antonio se prépare encore à l’exploit

Si l’IRM n’a rien montré de grave pour la blessure de Kawhi Leonard, Gregg Popovich a tout de même assuré que son joueur serait forfait pour ce Game 2. Avec l’idée de le reposer pendant les 4 jours suivants puisque le Game 3, à San Antonio, n’est que samedi.

Largement dominateurs avec lui pendant 28 minutes, les Spurs vont devoir faire sans Leonard pendant les 48 prochaines minutes et nul doute que les Warriors vont vouloir profiter de cette occasion en or pour mettre les Texans dans les cordes avec une seconde victoire. Et pourquoi pas y mettre la manière.

« Ils sont très talentueux et on va devoir être pointus », annonce Pau Gasol au USA Today. « On doit limiter nos erreurs car ils vous les font payer cash. Ils ont tellement d’armes que le match peut basculer à n’importe quel moment. On en a fait l’expérience. »

“C’est comme si on retournait en enfer”

La remise à zéro semble nécessaire pour les joueurs de Popovich. Il faut oublier le premier match et son issue cruelle et se concentrer sur le second. Même si les circonstances sont compliquées.

« Ce Game 1 était comme des montagnes russes, avec beaucoup de hauts et de bas en termes d’émotion », revient Danny Green. « Les playoffs sont compliqués, personne n’aura pitié de nous, et on doit continuer de jouer. Pas de Tony Parker, pas de Kawhi. C’est comme si on retournait en enfer. »

Même s’ils ont gagné de 39 points sans Parker, ni Leonard à Houston, la confiance n’est donc pas l’atout principal des Spurs à l’aube de ce Game 2. Néanmoins, à Golden State, un brin de méfiance s’installe.

« Ça les rend moins prévisibles », estime Draymond Green. « Quand Kawhi est sur le terrain, on sait que les actions passent pas lui. Donc là, ils sont plus imprévisibles. »

L’excès de confiance sera le pire ennemi des Warriors. Souvenons-nous qu’en 2015, en finale face à Cleveland, ils avaient vu Kyrie Irving quitter le parquet dans la première manche pour ne jamais revenir de la série. Le Game 2 s’annonçait comme une boucherie pour les Cavs privés de Irving donc, mais aussi de Kevin Love.

Mais les hommes de David Blatt étaient venus s’imposer à l’Oracle Arena. Avec une différence notable : ils avaient LeBron James, ce que les Spurs n’ont pas. Seulement, l’idée est déjà là…