Dans quelques semaines, Paul Pierce quittera le monde de la NBA après une carrière de 19 années où l’ancien Celtic a vu passer plusieurs tendances, voire époques. Selon lui, le concept de rivalité entre deux équipes ou deux joueurs si fort dans les années 1980 et 1990, puis au début des années 2000, a disparu aujourd’hui.
« Je ne pense pas que la ligue soit aussi compétitive comme il y a 10 ans où les superstars jouaient dans leur coin et formaient des rivalités », estime-t-il à ESPN. « On n’a plus rivalité. La chose qui s’en rapproche le plus, c’est Golden State contre Cleveland. Mais en dehors de ça, on n’a plus de rivalité individuelles, comme Kobe Bryant contre LeBron James. Les rivalités individuelles n’existent plus. »
La réaction de Paul Pierce est souvent partagée par les vétérans, qui expliquent qu’ils n’auraient pas voulu se réunir dans des « Superteams » à leur époque. Vrai ou faux, ce sentiment est désormais répandu en NBA.
« Je ne marche pas là-dedans », poursuit le MVP des Finals 2008. « On était amis. J’avais des amis aussi. Mais sur le terrain, cela ne se voyait pas. Personne, avec notre attitude de compétiteur, ne pouvait dire sur le terrain avec qui j’étais ami. Après la rencontre, on allait manger ensemble. »
Existe-t-il encore des joueurs de cette trempe comme Paul Pierce, Kobe Bryant ou encore Kevin Garnett ?
« Je pense que les joueurs qui ont des gènes de compétiteurs dignes des années 1980, 1990 et 2000 sont morts et enterrés. Il y en a un ou deux : Russell Westbrook et peut-être DeMarcus Cousins. Mais pour le reste, c’est une attitude différente. »