Ancien pivot des Celtics et des Bulls (il a gagné une bague à 44 ans en 1997…), Robert Parish s’est confié au Boston Globe sur la venue de Shaquille O’Neal aux Celtics.
Partisan de ce recrutement, « The Chief » en profite pour donner la recette du succès des Celtics des années 80. Pour lui, le Heat sera trop court face aux C’s la saison prochaine.
« Il a perdu mais lorsque vous devez l’affronter, vous préparez toujours un plan anti-Shaq car il reste une menace. Il peut encore prendre des rebonds. Il peut défendre, et c’est ce dont ont besoin les Celtics. Boston va l’entourer de joueurs offensifs et il pourra donc apporter en défense. Il ne pourra pas le faire longtemps. 20 minutes chaque soir, et 30 minutes dans le meilleur des cas. »
« Notre succès était lié à deux raisons. D’abord, j’étais celui qui avait le moins d’égo dans notre Big Three. J’étais prêt à m’effacer derrière Danny Ainge ou Dennis Johnson. Ensuite, Larry Bird, Kevin McHale et moi savions que nous étions tous forts individuellement, mais encore meilleurs collectivement. Nous avions donc conscience qu’il fallait mettre nos égos de côté pour le bien de l’équipe. »
« Si la réunion de stars a fonctionné à Boston en 2008, c’est parce que Garnett et Allen étaient des joueurs âgés. A Miami, ils ont tous moins de 30 ans, et je me demande s’ils sont prêts à mettre leur égo de côté. Sur le papier, c’est du tout bon mais cela ne veut pas dire forcément que ça fonctionnera sur le terrain. »
« Je ne pense pas qu’ils domineront la conférence Est. Il leur manque un vrai meneur de jeu et un vrai pivot. Je ne pense pas que Zydrunas Ilgauskas fera quelque chose face au Shaq, Jermaine ou encore Dwight Howard. »