Fred VanVleet dans les pas de Norman Powell

Cory Joseph malade de dernière minute, Fred VanVleet a eu la chance de se montrer la nuit dernière contre Orlando avec 4 points, 4 passes, 3 interceptions et aucune balle perdue en 23 minutes. Une belle récompense pour le rookie non-drafté, qui a joué 14 matchs cette saison, autant avec les Raptors que les 905 en D-League. En 7 sorties avec ses derniers, il tourne à 16 points à 40%, et 7 passes en 31 minutes en moyenne.

« C’est une belle preuve de la réussite de notre programme, de l’investissement qu’on a fait avec les 905 » explique un Dwane Casey satisfait au Toronto Sun. « C’était la même chose avec Norm Powell l’an passé. Fred est rentré et il n’y a pas eu de baisse de régime. J’ai dit à quelqu’un que Cory ferait mieux de revenir vite et en bonne santé car il a des empreintes qui le suivent. »

Avoir Norman Powell à ses côtés est une parfaite source de motivation pour l’ancien de Wichita State. L’an passé, l’arrière avait joué 8 matchs en D-League avant de s’imposer dans la rotation de Dwane Casey. C’est aussi un bon rappel de l’utilité de cette ligue de développement, qui est loin d’être un simple débarras.

« Ça a été éprouvant de faire la navette avec autant de basket, c’est une certitude, mais ça fait partie du processus » confie Fred VanVleet. « J’ai de la chance d’avoir un gars comme Norm qui est passé par là et qui a tracé la route, je peux lui piquer un peu de cette expérience. À ce niveau, il s’agit d’expérience et d’exposition. Ce n’est pas une punition. Juste quelque chose qu’il faut traverser, et puis essayer de bien jouer à chaque fois qu’on est sur le terrain. »

La réputation des joueurs qui passent 4 ans à l’université

L’autre point commun entre les deux hommes, c’est qu’ils ont tous les deux complété les quatre ans de leur cursus universitaire, ce qui peut-être un inconvénient au moment de se faire une place dans la grande ligue, selon le rookie.

« Les gens disent que les gars qui ont fait quatre ans n’ont pas de marge de progression. Mais je crois que c’est un mythe et je travaille au quotidien pour m’améliorer. J’ai l’impression que c’est un concept généralisé, surtout pendant le processus de draft » poursuit-il. « Je suis content que ce soit comme ça parce que ça donne une pression supplémentaire. Nous sommes les gars qui arrivons tôt à la salle et qui restons tard, à bosser dur pour progresser. »

Une philosophie de travail sans doute acquise à la fac, où il a passé trois ans avec un certain Ron Baker, non drafté comme lui, mais pourtant en train de faire son trou à New York.