John Wall et Bradley Beal mettent fin aux rumeurs de mésentente entre eux

Après la signature d’un gros contrat cet été pour son coéquipier Bradley Beal, John Wall aurait été échaudé, voire choqué. Mais le meneur des Wizards a depuis répondu à ces fausses idées sur son compte.

A vrai dire, Beal et Wall n’ont jamais été en bisbille. Du coup, pour mettre fin à ces bruits de couloir, ils sont apparus ensemble pour une interview franc-jeu. 

Wall a « supplié » Beal de rester

« C’est mon frère au final. Rien ne changera ça. Si je ne voulais pas être là, si on avait un souci, je n’aurais pas signé mon contrat. C’est aussi ce qu’il faut voir » avance Beal sur Yahoo.

Et John Wall de lui emboîter le pas rapidement…

« Et je ne l’aurais pas supplié de rester ici », complète Wall. « Je lui aurais dit, ne reviens pas parce que, dans deux ans, je ne resterai pas non plus. On aurait trouvé quelque chose… Je pense que tout le monde a exagéré cette histoire sans vraiment de raison. C’est normal quand on a deux jeunes joueurs talentueux qui veulent devenir de grands joueurs, il y aura des hauts et des bas. Ça ne sera pas parfait. »

La saison dernière a en l’occurrence été un « bas » pour Wall et Beal qui n’ont pas réussi à poursuivre leur progression. Demi-finaliste de conférence il y a deux ans après avoir balayé les Raptors, les Wizards n’ont même pas atteint les playoffs en avril dernier…

« Il a eu des problèmes de blessure ces deux dernières années, et tout le monde dit qu’il ne mérite pas [son nouveau contrat] », peste Wall. « Mais laissez lui d’abord une chance de le gagner. Laissez le devenir All Star. Voyons voir s’il peut rester en bonne santé toute la saison et voir ce qu’il peut faire… Je veux qu’il devienne All Star comme moi. Ce n’est pas marrant quand on est tout seul. »

Plus solide et durable, John Wall est néanmoins bien conscient que sans son acolyte des lignes arrières, il n’arrivera pas à porter les Wizards sur ses seules épaules. Il a besoin de son aide comme Bradley Beal a besoin de son meneur pour le mettre dans les meilleures conditions pour briller (et devenir All Star donc).

« Mon objectif individuel est d’amener [Beal] avec moi au All Star Game », insiste Wall. « S’il n’y est pas, alors je n’aurais pas fait mon boulot de leader. On l’a déjà prouvé. Je n’aurais jamais été All Star sans lui. C’est aussi simple que ça. On a eu des embrouilles en match. Et on en aura encore. Mais si on ne peut pas mettre ça de côté pour lui faire la passe quand il est ouvert… »

« On doit se concentrer sur nous-mêmes »

De son côté, Beal veut mettre de côté les petites disputes qu’ont eu les deux joueurs par le passé. Encore jeunes et impulsifs, le duo dynamique de D.C. a appris de ses erreurs passées.

« Je n’ai pas le droit de lui en vouloir pour [une passe]. Je ne peux pas. Il ne pourra pas tout voir sur le terrain. Et puis, il y a quand même trois autres coéquipiers qui veulent shooter aussi. On sait qu’on a besoin l’un de l’autre. C’est principalement pour ça que je suis resté. Je sais que je ne serai pas le joueur que je suis actuellement si je n’avais pas jouer avec lui depuis mes débuts. »

Tout va donc pour le mieux dans la capitale fédérale. Bradley Beal a passé son été à se renforcer sous la férule du coach très prisé, Drew Hanlen. Et les Wizards ont en Scott Brooks un coach qui revient aux affaires après une année sabbatique qui lui a permis de faire le point.

Bref, les Wizards veulent retrouver leur rang dans la conférence Est. Derrière les Cavs, tout est grand ouvert. Au même titre que les Pacers, les Raptors ou les Bulls, Washington veut aller chercher les premières places.

« On doit juste se concentrer sur nos affaires. On ne peut pas s’inquiéter de ce que les gens pensent de nous, parce qu’ils ne savent pas ce qui se passe en interne », conclut Beal. « Ils voient ça de l’extérieur. Ils ne connaissent pas notre relation, comment on se comporte avec l’autre, avec nos coéquipiers. Chacun a le droit de penser ce qu’il veut mais on ne doit pas laisser ça contrôler notre jeu. »