Pour Mike D’Antoni et les Lakers, c’est l’heure des retrouvailles

Hasard du calendrier, c’est face aux Lakers que Mike D’Antoni va reprendre sa carrière en NBA. Ce sera au Staples Center, et forcément, ça lui rappelle quelques souvenirs. Plutôt mauvais puisqu’il avait démissionné après une saison à 27 victoires…

« Lorsque j’ai quitté Los Angeles, je pensais vraiment que je ne pourrais plus travailler à nouveau » raconte le nouveau coach des Rockets. « Et ça m’allait bien. J’étais assez vieux pour faire autre chose, et ça m’allait. »

Mais voilà, difficile de résister à l’appel du banc. D’abord comme spécialiste offensif aux Sixers la saison passée, puis aujourd’hui comme coach des Rockets.

« C’est un privilège d’être capable de coacher en NBA » avait-il expliqué cet été. « C’est très rare de pouvoir décider où l’on veut aller, et habituellement, vous arrivez dans des endroits où il y a des problèmes ou alors où vous ne vouliez pas aller. On doit trouver la bonne situation, et si ce n’est pas le cas de faire en sorte que ça marche. Et si ça ne marche pas, d’essayer de se battre pour un autre endroit. C’était un privilège de coacher les Lakers. Un privilège de coacher Kobe et les autres. Je suis meilleur pour ça désormais. »

Metta World Peace : « D’Antoni coache encore ? »

Il faut dire que la situation aux Rockets, sans être idéale, est loin des « turbulences » des Lakers. Arrivé après 10 matches en 2012, Mike D’Antoni avait dû composer avec un duo Kobe-Howard qui ne s’entendait pas, et un Nash rouillé.

« J’avais une vision de ce que je voulais faire, mais tout le monde en avait une autre. On ne pouvait pas être sur la même longueur d’onde. Je suis arrivé dans un environnement hostile, et ça n’a pas évolué. »

De son passage aux Lakers, seuls deux joueurs ont survécu : Nick Young et Metta World Peace.

« Il coache encore ? » a ironisé l’ex-Ron Artest dans l’Orange County Register, tandis que Nick Young rend hommage à celui qui lui avait permis de se révéler avec ses 17.9 pts de moyenne et de décrocher un contrat de trois ans. « Les joueurs aiment son style de jeu. Je sais que c’était compliqué pour lui ici. Il était hué, mais je l’apprécie. »

On verra ce soir le type d’accueil que lui réservera le Staples Center…