Aussi reconnu pour son match à 51 points, ce glorieux soir du 25 janvier 2014, que pour sa tendance à carrément disparaître du terrain, Terrence Ross est encore une énigme pour les fans des Raptors.
Un soir, il va subjuguer son audience avec des dunks décoiffants, son shoot soyeux de loin et des attaques du cercle aussi tranchantes qu’élégantes. Et puis, le lendemain, il va pouvoir complètement passer à travers et finir le match au bout du banc, une serviette sur la tête…
En ce début de présaison, après deux matchs réussis à 11 points, 2 rebonds, 2 passes, 2 interceptions puis 23 points, 2 passes, 1 interception, Terrence Ross est tout simplement le meilleur joueur des Raptors.
« C’est encore tôt », précise Dwane Casey dans le Sun. « Il doit être régulier. Le mot clé pour lui, c’est la constance. J’aime ce que je vois, j’aime son approche. Il est très sérieux. Et à mesure qu’on approche de la saison régulière, tout le monde doit avoir cette approche et ce sérieux. Terrence a montré la voie. »
Devenu une des « vieilles têtes » de coach Casey, Terrence Ross repousse pourtant l’idée qu’il a changé.
« J’ai toujours joué mon jeu. C’est simplement que je continue à progresser chaque année. C’est aussi parce que j’ai beaucoup bossé cet été et j’essaie de transférer tout ça sur le terrain cette saison. »
Terrence Ross, l’éternel espoir devenu vétéran
En fait, si Terrence Ross semble particulièrement mobilisé, c’est peut-être aussi (fort probablement) car il entre dans la première année de sa prolongation de trois ans signée en novembre 2015. À 10 millions la saison, le voltigeur des Raptors sait qu’il doit changer de braquet. Titulaire ou remplaçant…
« [Ça ne change] pas vraiment. Il y a juste moins de tirs à prendre. Mais en fin de compte, si tu rentres ton premier tir, puis le deuxième, la balle te reviendra », explique-t-il. « Ça fait déjà plusieurs années donc je suis habitué à jouer avec [les titulaires], avec les remplaçants, en fin de match, ou pas du tout. Je suis prêt à faire tout ce qu’on me demandera de faire. Je pense que je suis plutôt blindé quant à mon utilisation dans l’équipe. »
En stagnation autour des 10 points sur ses trois dernières campagnes, T-Ross est un joker de luxe pour les Raptors. Mais il pourrait bien devenir le leader offensif de la seconde unité pour Toronto. Avec pourquoi pas une chance de figurer parmi les meilleurs sixièmes hommes de la ligue.
« J’ai beaucoup de confiance parce que je fais partie des anciens. Je suis le troisième joueur [5e en fait, ndlr] le plus vieux de l’équipe maintenant. Je ne me soucie plus des choses qui me stressaient auparavant. Je ne m’inquiète plus. Je vais sur le terrain et je joue. »
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