Promu titulaire en lieu et place de Tony Parker, économisé après un coup sur l’orteil, Thomas Heurtel a mis les deux pieds dans le plat face à Team USA.
Remonté comme un coucou face à Kyrie Irving
Auteur de 18 points (à 8/14 aux tirs), 9 passes et 8 rebonds – deux nouveaux records personnels sous la tunique bleue, le meneur d’Efes Istanbul a frôlé le triple double… mais il a surtout prouvé qu’il pouvait rivaliser face aux stars NBA, et notamment Kyrie Irving, le champion NBA de cette année.
« Tout le monde est motivé de jouer contre les Etats-Unis, ce sont des superstars mondiales », répond-il sur le site de la FFBB. « [Jouer en NBA] n’est pas forcément un objectif mais si j’en ai l’opportunité… Après ce n’est pas parce que j’ai fait un match [hier] soir que je dois aller en NBA. »
Précisant qu’il « n’a pas besoin de se montrer » après avoir brillé en Euroligue depuis plusieurs saisons déjà, Thomas Heurtel savoure néanmoins de faire partie de l’aventure olympique tricolore. Surtout qu’il avait raté le dernier EuroBasket…
« J’avais beaucoup de responsabilités cette année dans une équipe avec des joueurs très forts. Je suis clairement meilleur aujourd’hui. Je suis très content d’être revenu dans ce groupe France. Je suis arrivé en forme et j’espère vraiment décrocher une médaille. »
Plus régulier, moins tête brûlée
Avant un quart de finale énigmatique, peut-être (et encore) face à l’Espagne, le meneur des Bleus devrait retrouver son rôle en sortie de banc derrière Tony Parker. Mais le Biterrois de naissance a fait la paix avec cette décision du staff.
« Quand je suis arrivé en Equipe de France c’était compliqué. Je n’étais pas habitué à jouer derrière un joueur aussi fort. Depuis le TQO, notre relation se passe très bien. »
Titulaire ou remplaçant, Thomas Heurtel aura de toute façon un rôle essentiel à jouer. Le maître à jouer d’Istanbul a clairement passé un nouveau cap cette saison. Plus régulier, moins tête brûlée, il a tout ce qu’il faut en magasin pour figurer comme le successeur officiel de Parker à la mène de la sélection tricolore.
Mais avant ça, il faut aller chercher une breloque !