Michael Kidd-Gilchrist : « Je suis à 200% »

Le début de carrière NBA de Michael Kidd-Gilchrist est loin d’être un long fleuve tranquille. Drafté en deuxième position par Charlotte en 2012, l’ancien Wildcat n’a depuis joué que 202 matchs sur 328 possible. La faute, en grande partie, à une épaule aussi fragile que celle de son ancien coéquipier Anthony Davis. 

Ainsi, après avoir manqué la première moitié de l’exercice passé, l’ailier était revenu pour sept petits matchs avant de voir Ian Mahinmi retomber sur son épaule, l’obligeant à mettre un terme à sa saison. Cinq mois plus tard, « MKG » assure que cette épreuve est derrière lui et qu’il est de retour à son meilleur niveau.

« Je me sens bien » confirme-t-il au State Journal. « Je suis en bonne santé, je suis à 200% et prêt à revenir. Certaines choses arrivent sans que je ne puisse rien y faire, mais chaque jour est différent. Je peux remercier ma famille et mes amis, au même titre que ma passion pour le jeu, qui m’ont aider à traverser ça. »

Pour rester au plus haut niveau malgré tous ces pépins physiques, l’homme en a bavé plus que beaucoup de ses collègues. Si sa « passion » le guide, c’est le « travail » qui lui permet de rester une valeur sûre en Caroline du Nord et de faire saliver les fans par les promesses de son association avec Nicolas Batum.

« J’ai travaillé extrêmement dur au lycée et à la fac, et je ne vais pas changer maintenant » poursuit-il. « Pourquoi ? Parce que c’est ce qui m’a permis d’être ici en fin de compte. Donc je ne vais pas changer. »

La positive attitude

Son absence n’a pas empêché les Hornets de finir en boulet de canon l’an dernier et d’accrocher les playoffs. Mais son retour en bonne santé l’an prochain pourrait aider la franchise à passer dans une nouvelle dimension et constituer, finalement, le plus beau coup de son intersaison.

« On doit simplement rester en bonne santé » estime le joueur. « Tout peut arriver à Charlotte. J’adore la franchise, je suis là depuis cinq ans maintenant, c’est comme une maison pour moi. J’ai eu des bas, mais à partir de maintenant ce n’est que du positif. »