Stanley Johnson s’en prend à LeBron James

Stanley Johnson n’a peur de rien et sûrement pas de LeBron James. Avant même le début de sa carrière NBA, le rookie des Pistons expliquait déjà qu’il attendait avec impatience son premier duel face au King. Désormais face au quadruple MVP au premier tour des playoffs, le gamin ne recule pas dans le duel et estime agacer son adversaire.

« Je suis dans sa tête, c’est certain », assure-t-il à ESPN. « C’est certain ».

Cela faisait en effet longtemps qu’on n’avait pas vu LeBron James aussi remonté. Hurlant après son énorme dunk, chambrant Marcus Morris du regard après avoir été laissé seul à trois points, le Cavalier en a quand même connu d’autres.

« Il a rentré deux tirs de loin, ce qui n’est pas habituel pour lui », continue le rookie. « Il a rentré un turnaround très dur face à moi, il a joué physique. Je me suis battu physiquement et il n’a pas eu de ballon dans la raquette. Il a mis des tirs compliqués. Il va devoir jouer 40 minutes et rentrer ces tirs compliqués s’ils veulent refaire la même chose que ce soir ».

« J’aimerais que LeBron l’ouvre quand le match est à 0-0, pas quand il est à +16 »

Stanley Johnson n’a en tout cas pas apprécié ce coup d’épaule après un trois points.

« Je ne sais pas ce que vous en pensez. Je n’en pense rien, c’est un coup faiblard, un accrochage faiblard ».

Habitué à voir ses adversaires (Lance Stephenson, Danny Granger, DeShawn Stevenson…) tenter de le faire sortir de ses gonds, LeBron James a certes paru surmotivé sur le terrain (27 points à 12/18 au tir) mais il a soigneusement évité la question après la rencontre, balayant même le coup de coude reçu de la part de Marcus Morris.

« Il n’y a pas eu un seul coup vicieux dans cette série », affirme-t-il. « Je veux être sûr que mes gars comprennent que nous sommes là pour jouer au basket et que le reste n’a pas d’importance. Il y a des vidéos qui tournent mais ça ne veut rien dire. J’ai pris un coup mais je vais bien et je suis debout ».

Mais en face, le rookie de Detroit n’en a pas fini.

« Il bavarde beaucoup. Il ouvre parfois la bouche, comme toute son équipe d’ailleurs, notamment les petites pom-pom girls du banc. Chaque fois qu’on va dans le corner, ils sont là à parler, comme s’ils jouaient, comme s’ils étaient sur le terrain. Ils jouent à 7 ou 8, du coup, je ne vois pas pourquoi les autres parlent. À mon avis, ils feraient aussi bien d’aller s’asseoir dans les tribunes. J’aimerais que LeBron l’ouvre quand le match est à 0-0, pas quand il est à +16. Je pense que ça voudrait dire quelque chose, qu’il a confiance en lui, qu’il croit en ce qu’il dit. Qu’il ne parle pas après avoir mis deux tirs. Tout le monde peut faire ça ».