Les Bucks comptent sur Jason Kidd

Jason Kidd est-il menacé à Milwaukee ? C’est ce qu’expliquait récemment le Racine Journal-Times, assurant que l’entraîneur avait déçu les nouveaux propriétaires des Bucks, se montrant arrogant et désintéressé par son poste de coach.

« Au bout du compte, Jason est notre coach », a répondu Marc Lasry, l’un des propriétaires majeurs. « Je sais qu’il y a eu quelques articles. Nous pensons qu’il a fait du super travail. C’est notre gars. Pour tous ceux qui continuent d’en parler, il ne s’agit pas d’un problème. Je ne comprends pas pourquoi, dans cette ligue, on provoque de tels débats ».

En NBA, c’est la norme, surtout que Jason Kidd est arrivé dans le Wisconsin dans des circonstances particulières. Visiblement toujours très intéressé par un poste de dirigeant, l’ancien meneur a toutefois montré ses limites dans le recrutement, poussant pour récupérer Michael Carter-Williams ou Greg Monroe, deux joueurs qui ont déçu et que la franchise essaie désormais d’échanger.

« Nous avons de futurs All-Stars dans cette équipe, de futurs MVPs »

La question, c’est donc de savoir si Jason Kidd est prêt à rester un simple coach.

« L’an passé, Jason était parmi les favoris pour le titre de coach de l’année, à juste titre », continue Marc Lasry. « Nous avions dépassé nos attentes. C’est un jeune coach. Nous pouvons tous progresser et nous sommes satisfaits des progrès que nous avons fait dans plusieurs domaines. Par contre, nous ne sommes pas contents de nos 33 victoires ».

Mais pour les propriétaires, l’avenir est brillant avec le noyau sur lequel le club s’est appuyé en fin de saison.

« Nous voulons gagner l’an prochain et l’année d’après. C’est un plan sur cinq ans. Regardez les joueurs que nous avons, regardez le développement de Giannis [Antetokounmpo] ces trois dernières saisons. Regardez les progrès de Jabari [Parker]. Nous avons de futurs All-Stars dans cette équipe, de futurs MVPs. Le potentiel de cette équipe est phénoménal. La question, c’est plutôt : avons-nous atteint ce potentiel ? Nous en sommes là. »