Les Pelicans renversent les Rockets

Toujours aussi inconstants, les Rockets sont battus par les Pelicans (110-108) après avoir pourtant fait tomber les Spurs le soir de Noël. Déclenchant un véritable tir de barrage à trois points (15/33 de loin !), les Texans ont pourtant plusieurs fois semblé avoir la main sur le match. Mais Anthony Davis, Eric Gordon et Tyreke Evans ont bataillé pour rester dans le coup et arracher la victoire alors que James Harden et ses coéquipiers se grippaient en fin de rencontre.

New Orleans recolle avant la pause

Le début de match est pourtant largement à l’avantage de Houston. Les trois points pleuvent de partout et James Harden fait le show. Après 12 minutes, le score est de 41-31 pour les hommes de JB Bickerstaff, dans une rencontre qui ne s’annonce pas comme la démonstration défensive du siècle.

Les remplaçants des Rockets tiennent le rythme et à 2 minutes 30 de la pause, l’écart est toujours de 11 points (62-51) en faveur de Houston. C’est alors que les derniers finalistes de conférence vont connaître leur premier trou d’air du match. Une mauvaise habitude qui commence à leur coûter cher. Car alors que Terrence Jones et Ty Lawson multiplient les tirs ratés et les pertes de balle, les Pelicans passent un 12-0 qui leur permet de rejoindre les vestiaires en tête (63-62) !

Les Rockets ratent leur fin de match

Patrick Beverley redonne de l’air à son équipe à l’extérieur et Houston reprend le contrôle des opérations jusqu’au début du quatrième quart-temps. À huit minutes de la fin du match, les Texans ont retrouvé un écart intéressant (103-94) et sont en position de force. Sauf que la fin de match va être à l’image de la fin du deuxième quart-temps : catastrophique…

Trevor Ariza et James Harden arrosent gaiement de loin pendant que Tyreke Evans, Eric Gordon et l’inévitable Anthony Davis profitent de rotations défensives hasardeuses pour prendre l’avantage. Gêné par Jrue Holiday, la barbe texane est fantomatique et ne réussit qu’un seul de ses cinq derniers tirs. Et alors qu’il tente d’attaquer le cercle sur la dernière action, une faute arrête les Rockets et les oblige à faire une remise en jeu.

Symbole de cette vilaine fin de match, Trevor Ariza n’arrive pas à remettre le ballon en jeu et tente finalement de servir Dwight Howard… avant que Tyreke Evans ne scelle la victoire d’une interception.

C’est le troisième succès en quatre matchs pour Alvin Gentry et ses hommes (10 victoires – 20 défaites), qui retrouvent des couleurs et semblent finalement plus à l’aise avec leur nouveau schéma défensif. De leur côté, les Rockets n’arrivent toujours pas à décoller et restent coincés dans le ventre mou à l’Ouest (16-16).

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