Les Clippers stoppent l’envol des Pelicans

Après trois succès consécutifs, les Pelicans payent le sursaut d’orgueil des Clippers d’un J.J. Redick (20 pts), symbole de l’union réclamée par Blake Griffin. L.A avait déjà plié l’affaire à la pause (+21) mais a su rester concentré et impliqué jusqu’au bout (111-90). Une première cette saison. Anthony Davis (17 pts, 6 rbds, 0 contre) est passé à côté de son match et a même dû rentrer blessé aux vestiaires, dans le troisième quart-temps.

De l’envie et une balle qui circule bien

Un peu malgré lui, J.J Redick sert de révélateur de l’altruisme collectif des Clippers. Le Blue Devil est incapable de se créer son propre shoot et semble se trimbaler une allergique chronique au drive. Quand il score et pose son empreinte sur le match, c’est que ses coéquipiers ont fait les efforts pour lui poser les écrans et le libérer. Cette solidarité et cette volonté de jouer pour l’autre, Blake Griffin l’a appelé de ses vœux. Ses Clippers auraient pu toucher le fond vendredi soir au Staples Center, ils ont au contraire relevé la tête. Les Angelenos ne sont sûrement pas encore guéris mais ils se sont au moins prouvé qu’ils savaient se soigner.

Leur huitième victoire de la saison, les Clippers l’ont construite en première période. D’abord pour rapidement s’offrir 11 pts d’avance grâce aux 8 pts et 6 rbds de DeAndre « no jump, no post » Jordan, dans les huit premières minutes. Ensuite par la grâce d’un 19-4 asséné en conclusion du deuxième quart. En 46 secondes J.J. Redick score alors 8 pts, signe que sous le coup de chaud de son shooteur de sortie d’écran, il y avait une envie indéniable de jouer pour l’autre. Avec 36% de réussite et aucun joueur en double-figure à la pause, New Orleans subit sans réussir à inverser une domination incontestable malgré les 26 pts du duo de remplaçants Smith-Douglas.

Bon passage de Lance Stephenson

La seconde période servira d’abord à remettre en confiance Lance Stephenson (10 pts, 5 rbds, 4 passes), à reposer Blake Griffin (20 pts, 6 rbds, 6 passes) et les autres cadres du cinq, mais aussi à démontrer sur un rebond quasiment capté par trois coéquipiers en même temps que l’état d’esprit était pour une fois irréprochable. Alvin Gentry retiendra lui qu’après le break il a perdu Anthony Davis. Blessé au genou suite à un choc avec Chris Paul (17 pts, 8 passes), le signataire du plus gros contrat de l’histoire de la ligue a dû être aidé par trois coéquipiers pour quitter le parquet et aller se faire examiner. Il restait alors moins de 3 minutes et Nola pointait à -17.

La sortie de mono-sourcil, qui reviendra ensuite sur le banc, n’explique pas ce revers, mais juste le maintien d’un écart conséquent. C’est par contre un mauvais présage pour Big Easy, qui depuis le début de saison croule sous les absences. Gentry a déjà utilisé 11 cinq différents en 16 matches, cela en dit long…

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