« Coach, qu’est-ce que vous attendez de moi ? Qu’est-ce que je dois faire davantage ou améliorer ? »
Depuis le début de saison, Kevin Séraphin joue peu ou pas, et avant la rencontre face aux Pelicans, il est allé voir son coach pour comprendre, et tenter de corriger le tir. Ce qu’attend Derek Fisher de lui, c’est d’abord de la dureté en défense, et des rebonds.
Message reçu 5 sur 5 par le Français, auteur cette nuit de son meilleur match avec les Knicks avec 12 pts à 6/8 aux tirs, 3 rbds et 2 pds. Après une première mi-temps passée sur le banc, c’est Séraphin qui a tenu la baraque en seconde mi-temps pour arracher la victoire face aux Pelicans.
Une performance réalisée 48 heures après les attentats de Paris, et le pivot de New York avait bien du mal à cacher son émotion, notamment pendant La Marseillaise jouée avant la rencontre.
« J’avais des frissons, j’avais envie de pleurer, mais la caméra était fixée sur moi, et je ne pouvais pas. C’était très émouvant, et j’ai même chanté » raconte-t-il au Post. « C’était bien sûr difficile, et c’était complètement dingue là-bas » raconte-t-il aux médias US. « Il n’y a personne dans les rues, et c’est effrayant car ma famille, mon père et ma mère vivent à Paris. Mais on ne peut pas avoir peur, et il faut faire face. »
La confiance de Carmelo Anthony
Très bon aussi, Carmelo Anthony félicite son coéquipier.
« Il y a eu des matches où il avait le sentiment qu’il pouvait jouer davantage. Il a montré ce soir ce qu’il était capable d’apporter et comment il pouvait être utile. La manière avec laquelle il a géré ses émotions et son mental pour être prêt était énorme. »
Cette confiance du patron de l’équipe est évidemment un gros plus.
« Je sais que Carmelo croit en moi depuis le départ. Il me connaît depuis Washington. Lorsque la star de l’équipe et un gars comme lui vous sert au poste bas, et vous lance « Va au poste, je vais te donner la balle », ça vous donne confiance, et physiquement j’en ai tiré le meilleur. »
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