L’année dernière, les Celtics ont été la belle surprise de la fin de saison. Après le All-Star Game, la franchise du Massachusetts a ainsi enchaîné 20 victoires pour 11 défaites, validant du même coup son billet pour les playoffs.
À l’aube d’une nouvelle saison, l’objectif des coéquipiers d’Avery Bradley sera d’égaler la performance de l’an passé dans une conférence Est de plus en plus compétitive.
« On devra mieux jouer que l’année dernière si nous voulons retourner en playoffs, » avoue Brad Stevens sur MassLive.com. « L’Est s’est améliorée, avec des équipes qui ne cessent de tirer la conférence vers le haut. L’an passé, nous étions aussi proches de la 12e que de la 4e place. Il faudra faire les bons choix, ne pas prendre de raccourci et rester soudés. C’est notre boulot. »
Depuis un bon nombre d’années, la conférence Ouest est globalement bien plus forte que son homologue de l’Est. Encore l’an passé, la place en playoffs s’est obtenue avec 38 victoires à l’Est (Brooklyn) contre 45 à l’Ouest (New Orleans). Sept équipes de l’Ouest ont terminé avec 50 victoires ou plus contre seulement 3 à l’Est.
Mais l’Est a de beaux jours devant elle. Paul George revient de blessure pour Indiana, les Bulls devraient rebondir et de jeunes équipes comme les Wizards et les Bucks commencent à s’épanouir. Sans oublier le Heat, absent des playoffs, mais qui a retrouvé de grosses ambitions.
Danny Ainge : « Je pense que l’Est est vraiment une bonne conférence »
C’est avec cette nouvelle densité que les Celtics devront composer cette saison pour accrocher l’un des huit tickets pour les playoffs.
« Je pense que l’Est est vraiment une bonne conférence, » ajoute Danny Ainge, le GM de Boston. « Cleveland est le pilier, Chicago est une équipe impressionnante sur le papier. Miami est très sous-estimé. Washington a une équipe jeune et talentueuse, composée d’une superbe propulsion arrière. »
Dépourvue de stars, la force des Celtics repose sur leur coach, un collectif bien huilé et une motivation à toute épreuve.
« Je sais que nous allons avoir un match difficile chaque soir, » anticipe Danny Ainge. « Parce que nous sommes une équipe qui peut se faire battre par n’importe qui, mais qui peut aussi battre n’importe qui. »
Les Celtics reprennent l’entraînement dès samedi. Quelques jours de retrouvailles avant de s’envoler pour l’Europe où ils affronteront l’Olimpia Milan, le 6 octobre, et le Real Madrid, le 8 octobre, pour le compte des NBA Global Games.