Les Nets sur la bonne voie ?

Après une saison conclue au premier tour des playoffs, il est temps pour Brooklyn d’aller de l’avant. Après plusieurs choix ambitieux mais non concluants, la direction de la franchise a décidé de tourner la page et de préparer l’avenir. Résultat : Deron Williams a fait ses valises, ce qui économise à la franchise entre 40 et 50 millions de dollars de luxury tax. L’été prochain, les Nets pourraient même avoir près de 40 millions de dollars à dépenser. D’ici là, Lionel Hollins a profité de la summer league pour observer ses joueurs et le coach était plutôt satisfait de l’équipe.

« Je pense que c’était bien mieux à Las Vegas (qu’à Orlando). L’équipe a joué ensemble et mieux. Globalement depuis le début, nos jeunes ont commencé à progresser. » a t-il confié à NBA.com.

« C’est bien que les vétérans soient venus à la summer league »

Parmi ces jeunes, outre Markel Brown, Rondae Hollis-Jefferson a aussi fait belle impression (11.2 pts, 6.6 rbds, 1.4 int et 1.2 ct en moyenne).

« Rondae a continué de progresser et c’est la clé. Je n’avais aucune attente en termes de scoring. Je voulais juste qu’il joue et progresse. »

Signe positif au sujet de l’atmosphère au sein de l’équipe, les cadres de l’équipe se sont déplacés à Las Vegas pour suivre les nouveaux arrivants.

« Les vétérans sont venus voir quelques matches, c’était vraiment une bonne chose. » poursuit-il. « Cela pose les fondations de ce que nous voulons être par la suite en tant que collectif. Ils étaient ensemble, ils ont travaillé ensemble, ils ont diné et sont sortis ensemble, c’est la construction d’une équipe. »

Brook Lopez et Thaddeus Young conservés, des jeunes prometteurs, Brooklyn dispose d’un noyau dur capable de faire de belles choses s’il reste en bonne santé. L’équipe est sur le papier peut-être moins clinquante que par le passé mais les Nets savent mieux que personne que l’accumulation de noms n’est pas synonyme de succès. Désormais, il faut bâtir une identité et Lionel Hollins a prouvé avec Memphis qu’il savait le faire. Il a trois mois pour y parvenir.