LeBron James toujours marqué par ses défaites en playoffs

En amont des playoffs, Bleacher Report a consacré un long portrait à LeBron James. Depuis sa troisième saison professionnelle, l’ailier des Cavaliers n’a jamais manqué une campagne de playoffs. C’est dans ces joutes que le joueur s’est forgé. Attendu au sommet dès son plus jeune âge, il a pourtant dû attendre la saison 2012 pour être sacré et les défaites l’ont marqué au fer rouge.

« Je ne me suis pas remis des sept séries que j’ai perdues. Je ne m’en suis pas remis, et je ne m’en remettrai probablement jamais. La plupart d’entre elles, nous avons eu une chance de gagner. Certaines non, évidemment. La série en finale contre les Spurs en 2007, nous n’avons jamais eu notre chance. Mais pour la plupart d’entre elles, si, et il y a eu une action ici, une autre là, ma performance ici ou là, qui auraient pu changer leur issue, » explique t-il.

« Ils appelaient Mickaël Piétrus le ‘LeBron stopper’… Je compilais à peu près 40 points. »

Réputé pour sa mémoire gigantesque, LeBron James connaît l’importance des détails en playoffs. Dans ce portrait, certains de ses anciens adversaires expliquent leur plan de jeu de l’époque : le contester à chaque prise de balle, l’isoler de ses coéquipiers, l’agresser quitte à utiliser les six fautes personnelles.

« Mes chiffres étaient dingues, » se souvient-il à propos de la finale de conférence en 2009 avec les Cavs face au Magic (38.5 points, 8.3 rebonds, 8 passes de moyenne). « C’était l’époque où ils appelaient Mickaël Piétrus le ‘LeBron stopper’. Je compilais à peu près 40 points. »

« Si j’ai failli lors d’une série, je travaille dessus tout l’été »

Et malgré sa production, Cleveland s’est incliné. Depuis, l’ailier des Cavaliers a su digérer la douleur inhérente à ces défaites pour mieux rebondir.

« Chaque série est un apprentissage, notamment celles où j’étais plus jeune. Mais même les plus récentes, comme ma première année à Miami (contre Dallas) jusqu’à la dernière (contre San Antonio), j’ai appris beaucoup d’elles sur la manière dont je pouvais améliorer mon jeu. Si je ne joue pas bien dans une série, je l’analyse entièrement et je regarde ce que j’ai fait, ce que j’aurais pu faire. S’il y a quelque chose que je n’ai pas bien exécutée, je travaille dessus tout l’été suivant. J’approche le jeu de cette manière. Je prends ça très sérieusement. Je suis une personne totalement différente en playoffs. »

Avec trois échecs en cinq finales, l’ailier a connu de nombreuses désillusions. Comme Michael Jordan et d’autres avant lui, LeBron James s’est construit sur ses échecs afin de revenir plus fort et nul doute que le quadruple MVP aura à coeur de montrer à quel point les débâcles du passé l’ont transformé.