Signé pour deux ans par Detroit en août dernier, Aaron Gray serait sans doute encore membre des Pistons si un problème cardiaque n’était pas venu tout gâcher.
Gêné par des douleurs à la poitrine lors d’un entraînement, le pivot avait dû faire une croix sur le training camp pour commencer. Puis, face à l’incertitude des médecins quant à sa capacité à rejouer, les Pistons ont dû faire un choix et ont donc fini par le couper juste avant la reprise, malgré ses deux années de contrat garanties.
Aujourd’hui, l’ancien intérieur des Bulls, Hornets, Raptors et Kings va mieux, mais il ne sait toujours pas s’il sera autorisé à reprendre du service.
« Nous prenons les choses étapes par étapes. C’est toujours la même rengaine, on récolte des informations et on se prépare pour la prochaine étape, » explique-t-il à Michigan Live. « A quelle étape en sommes-nous et vers quelle étape nous dirigeons-nous ? Je n’en sais rien. Finalement, il faudra bien qu’on décide si je peux encore jouer au basket ou pas. »
En attendant, le presque trentenaire s’occupe comme il le peut malgré cette épée de Damocles qui plane sur lui.
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas totalement coupé du basket puisque les Pistons lui ont proposé de les aider à faire progresser leurs intérieurs, ce que Gray a immédiatement accepté.
« Ils m’ont fait venir pour un service. Même si j’ai été licencié, je suis toujours payé pour deux années et vu mon caractère, je ne me sentirais pas très bien si je ne faisais pas tout mon possible pour apporter quelque chose. La franchise a été super avec moi. C’est génial de bosser avec les intérieurs, de leur apprendre tout ce que je sais et aussi d’avoir la possibilité d’utiliser les infrastructures pendant ma rééducation. »
En attendant de savoir si rejouer au basket pourrait mettre sa vie en péril ou pas, Gray prend son mal en patience et se tient prêt dans l’espoir que la réponse des médecins sera celle qu’il attend.
« Je fais un peu plus chaque jour et je réponds très bien jusqu’ici. Tant que ça continue comme ça, je garde l’espoir de revenir sur le terrain. »
C’est tout le mal qu’on lui souhaite.