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Lakers perdus en Atlantide

Lakers perdus en AtlantideLa blessure de Julius Randle dès le premier match de la saison n’est qu’une nouvelle étape dans la longue et douloureuse chute des Lakers depuis le doublé de 2010, le départ de Phil Jackson et le transfert avorté de Chris Paul en 2011.

Plus précisément depuis novembre 2012, tout va de travers. Alors que les arrivées de Steve Nash et Dwight Howard devaient relancer la machine à gagner, les dirigeants vont enchaîner les mauvaises décisions et tel un cercle vicieux, elles vont s’accumuler à de la malchance. C’est bien connu, on ne prête qu’aux riches et les Lakers le savent mieux que personne, eux qui connaissent tous les 10 ans des cycles de victoires historiques, mais qui sont clairement dans un cycle négatif depuis deux ans.

11 novembre 2012 : les dirigeants snobent Phil Jackson et choisissent Mike D’Antoni

Mike Brown viré après un exercice 2011-2012 raccourci avec le lockout et seulement cinq petits matches la saison suivante, les dirigeants se donnent deux semaines pour lui trouver un remplaçant. Alors que Phil Jackson est prêt à sortir de sa retraite pour s’offrir un nouveau challenge, les dirigeants ne donnent pas suite à un premier rendez-vous, et engage Mike D’Antoni après un simple coup de fil ! Jackson est prévenu le 11 novembre qu’il ne sera pas engagé, la veille de l’officialisation de D’Antoni. Pour les fans, c’est un affront. Le plus grand coach de l’histoire de la NBA, véritable légende à Los Angeles et machine à gagner des bagues, est balayé sans élégance et pendant plusieurs mois, les « We Want Phil » vont garnir le Staples Center.

18 février 2013 : le décès de Jerry Buss, le propriétaire historique

Touché par un cancer depuis quelques années, Jerry Buss s’éteint à l’âge de 80 ans. Il est le symbole des Lakers qui gagnent. Il arrive en 1979 aux Lakers et il va remporter 10 titres (1980, 1982, 1985, 1987, 1988, 2000, 2001, 2002, 2009, 2010) avec certains des meilleurs joueurs et équipes de l’histoire de la NBA. Sa franchise est désormais laissée à ses six enfants. Six personnes qui dirigent, ce n’est déjà pas facile mais quand les relations sont polluées par des tensions permanentes (Jeanie ne parle ainsi plus à Jim depuis l’épisode avec Phil Jackson…), tout se complique. De plus, les soucis de santé de Buss ont mis la pression à Mitch Kupchak, qui a pris ses décisions dans la précipitation sans avoir la patience et le recul nécessaires.

12 avril 2013 : la blessure de Kobe Bryant

L’arrivée de Mike D’Antoni change à peine les choses sur le plan sportif et les Lakers se qualifient in extremis en playoffs. Mais il faudra les jouer sans Kobe Bryant dont le tendon d’Achille se rompt face aux Warriors. C’est le tremblement de terre à Los Angeles. Déjà qu’affronter les Spurs avec Kobe aurait été difficile, mais sans lui c’est le sweep assuré. En larmes dans les vestiaires, Kobe sait qu’il en aura peut-être pour un an de convalescence… Peut-être même qu’on ne le reverra jamais sur un terrain. Kobe devient un « mortel » ce soir-là, et la peur du vide plane au Staples Center. Bryant avait réalisé une saison exemplaire mais les Lakers, avec un effectif XXL, ont tout de même peiné. Quel visage aura la franchise sans son meilleur joueur, son symbole, son mythe ?

6 juillet 2013 : le départ de Dwight Howard

Kobe Bryant blessé, Mike D’Antoni contesté, Steve Nash vieillissant… Dwight Howard quitte le navire, direction Houston. Pour retrouver le sourire, de l’ambition et un James Harden moins « tyran » que Bryant. Le tout sans compensation pour les Lakers qui avaient lâché gros pour le recruter (quoi que Bynum a disparu de la circulation…). C’est un camouflet pour la franchise, mais aussi pour Kobe Bryant dont le nom et le talent ne suffisent pas à garder les meilleurs éléments. Howard parti, aucun free-agent de renom ne semble attiré par le projet des Lakers qui décident finalement de partir sur une saison de transition avec la multiplication de contrats d’un an. Les fans rêvaient d’un titre, et ils devront composer avec des Chris Kaman, Wes Johnson ou encore Shawne Williams.

19 décembre 2013 : la rechute de Kobe Bryant

Sans Steve Nash, à nouveau blessé, ni Kobe Bryant, en convalescence, les Lakers manquent leur début de saison, mais le retour de Kobe, début décembre, leur permet de flirter avec les 50% de victoires. Le soir de son 6e match, le « Black Mamba », qui vient de prolonger pour 48 millions sur deux ans (un contrat qui fera l’objet de nombreux débats), affirme avoir retrouvé ses sensations après un beau succès à Memphis ponctué de 21 points, 5 rebonds et 4 passes en 33 minutes. Mais ce soir-là, sur un appui, Kobe ressent une petite douleur au genou. Rien de grave a priori. Sauf que les radios passées révèlent une fracture sur le haut du tibia. Kobe en a pour six semaines de plus. Mais à bientôt 36 ans, les os mettent plus longtemps pour se consolider et Kobe est contraint de mettre un terme à sa saison après trois mois sans jouer. Le rêve de revoir Bryant au sommet, porter les Lakers, aura duré six matches…

15 mars 2014 : la signature de Phil Jackson aux Knicks

En pleine spirale de mauvaises nouvelles, le coup de grâce arrive avec la signature de Phil Jackson aux Knicks. Déjà compromis, les espoirs d’un retour aux Lakers disparaissent totalement. Magic Johnson et Kobe Bryant ont réclamé à demi-mot son retour. Mais Jackson, humilié par la direction en novembre 2012, quitte sa retraite dorée passée à Los Angeles pour rejoindre les Knicks, une franchise qui n’a plus gagné un titre depuis 1973. Il rejoint la Big Apple avec un projet sur cinq ans, en s’appuyant sur Carmelo Anthony, le joueur dont rêvaient les Lakers pour épauler Kobe Bryant, et qui prolonge à New York pour un contrat en or. Laissant donc les tentations de Chicago, Houston et des Lakers pour aller apprendre l’attaque en triangle avec le « Zen Master ».

9 juin 2014 : l’arrivée de Derek Fisher sur le banc des Knicks

Ce n’est pas une erreur mais plus un symbole. Fisher a remporté le cinq derniers titres de la ville mais il souhaite commencer sa carrière de coach avec Jackson et les Knicks plutôt qu’avec les Lakers et son ami Bryant, alors que la place est libre. Preuve que l’influence de Jackson à New York est énorme et qu’il peut à tout moment handicaper la famille Buss avec son influence. Notamment pour signer un coach ou des free-agents.

20 octobre 2014 : ESPN se paie Kobe Bryant

Les mois passent à Los Angeles et les recrues arrivent. Des noms qui résonnent certes, comme Jeremy Lin et Carlos Boozer, mais qui ne font pas rêver. Bryant rassure sur son niveau en présaison mais les doutes subsistent. ESPN le classe 40e meilleur joueur de la ligue, il préfère en rigoler et traiter d’idiots les journalistes qui ont pensé ce classement. Mais quelques jours après, Henri Abbott, sort un article au vitriol où il explique que Bryant est peut-être le meilleur joueur de l’histoire de la franchise mais qu’il a, en quelque sorte, causé la perte de la franchise depuis 2010. Pourquoi ? Son ego démesuré, qui l’empêche de partager la lumière et la couverture médiatique avec ses coéquipiers. Ce qui expliquerait que les grands free-agents refuseraient de venir jouer avec lui. Carmelo Anthony et Paul George réfutent cette théorie, Phil Jackson aussi et la franchise prend la défense de Bryant. Certains jugent que l’article n’apprend rien à personne, que Michael Jordan était pareil du temps des Bulls, et qu’il tente seulement d’abîmer un Bryant en position de faiblesse, avec ses 36 ans et ses récentes blessures.

24 octobre 2014 : la blessure de Steve Nash

La saison va commencer et pour la première fois depuis 2011-2012 et la première saison du double MVP en Californie, Steve Nash et Kobe Bryant vont pouvoir être enfin aligner ensemble. Deux légendes pour redonner le sourire aux fans déçus depuis plusieurs saisons. Mais la nouvelle tombe comme un couperet : fin de saison pour le meneur canadien, touché encore et toujours au dos, en soulevant une valise. Une fin de carrière est désormais sur toutes les lèvres et les Lakers perdent un joueur avant même le début de saison. Un premier signe que les 82 matches seront longs…

28 octobre 2014 : la blessure de Julius Randle

… très, très longs même. Première rencontre de la saison, première défaite à domicile de 18 points face aux Rockets de Dwight Howard. Mais surtout première grosse tuile avec la blessure de Julius Randle, qui se brise le tibia. Les Lakers avaient enfin drafté un joueur talentueux, qui pourrait avoir rapidement un impact sur le terrain, et il se blesse après seulement 14 minutes de jeu. Son indisponibilité n’est pas encore connue mais il en a pour de longues semaines, comme toute son équipe qui semble ne jamais toucher le fond, car il est toujours plus bas que prévu.

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