Prolongé à hauteur de 60 millions sur les cinq prochaines années, Marcin Gortat est un homme heureux (et un peu effrayant). Après sa signature (officielle le 10 juillet), il a fait part de sa satisfaction mais aussi de ses préjugés initiaux auprès du Washington Post.
« J’avais peur de ce que j’allais y trouver… »
« J’avais vraiment peur en arrivant ici, à Washington » confie le Polonais. « Je ne savais pas à quoi cela allait ressembler, j’avais peur de la ville, de l’équipe. Il y avait beaucoup de rumeurs négatives au sujet du joueur que pouvait être John (Wall). Je ne vais pas vous mentir, les victoires vous aident à vous immerger dans votre nouvel environnement. Je pense que c’est ce qu’il s’est passé pour moi. Cela m’a pris du temps pour trouver les bons endroits de cette ville. Désormais, je peux dire que je l’aime. »
Après une très bonne saison (13,2 pts, 9,5 rbds, 1,5 contres), achevée au second tour des playoffs, Marcin Gortat s’est imposé comme l’un des hommes forts de l’équipe. Élément stable, jamais blessé, Gortat est un big man plus que solide, surtout dans une conférence Est peu compétitive à ce poste.
À Washington, la joie du Polonais était évidemment partagée.
« Nous nous devions de garder nos intérieurs ensemble » a déclaré Ted Leonsis, le propriétaire des Wizards. « C’est notre priorité. Désormais, nous pouvons manœuvrer notre marge salariale dans le bon sens. Nous avons toujours la possibilité d’ajouter de nouveaux éléments dès cette année, mais nous avons un plan, nous connaissons nos moyens et nous savons ce qui est faisable. Notre principal voeu est de conserver notre équipe ensemble et seulement ensuite, de la renforcer. »
En ligne de mire, Trevor Ariza, toujours désiré par le club et ses coéquipiers. Mais comme l’a précisé le propriétaire des Wizards, le club est ambitieux et pourrait frapper d’autres grands coups sur la free-agency.