Anti-star par excellence, Tim Duncan n’a jamais été exigeant avec Gregg Popovich. Il n’a jamais rien demandé d’extravagant, il n’a jamais fait sa diva. En fait, en 15 ans de carrière, il n’a demandé qu’une seule et unique chose : être meneur de jeu.
« C’est une histoire vraie : il pense qu’il est meneur de jeu ! », raconte le coach des Spurs.
Est-ce vrai ?
« Je discute de ça avec lui depuis plusieurs années maintenant, donc je vais prendre votre nom et votre carte (il parle au journaliste), et je vais vous mettre dans la même chambre que lui », rétorque le joueur.
Ce n’est probablement pas en pleine Finals que l’intérieur des Spurs va réaliser son rêve.
« J’ai appris à ne pas m’y attacher, je ne pense pas pouvoir tenir ce rôle pendant longtemps » explique Duncan. « Mais j’aime avoir le ballon au milieu du terrain et prendre les décisions, mettre les systèmes en place. »
Il faudra demander son avis à Tony Parker.
« On en parle toujours, mais je n’arrive pas à croire que ça revient sur le tapis pendant les Finals. C’est une blague de penser que Timmy pense être un bon quaterback, un bon passeur. Mais c’est un bon passeur, quand il prend la balle et la remonte, je lui laisse. Ça arrive une fois tout les dix matches. »
En carrière, « Dream Tim » tourne à 3.1 passes et avec 3 832 passes, il est le 118e de l’histoire de la NBA et il pointe aussi à la 28e place des playoffs.
« Ce n’est pas seulement faire une passe, c’est surtout faire tourner la balle. Si on comptait les hockey assist (avant-dernière passe), on serait les meilleurs car on fait bien tourner la balle. »