« Ils devraient le transférer. Personne ne pense qu’il va rester. Tout le monde sait qu’il veut aller aux Lakers. »
Voilà ce qu’a déclaré un dirigeant de la conférence Est à CBS Sports, sous couvert d’anonymat, au sujet de Kevin Love. L’attrait de l’intérieur pour Los Angeles est bien connu en NBA et cette déclaration semble le confirmer, d’autant que le joueur vient de pousser deux coups de gueule en 10 jours.
Si cette rumeur est vraie, la situation pourrait évidemment s’avérer compliquée à gérer pour Minnesota mais elle n’est pas catastrophique non plus. Kevin Love est en effet sous contrat jusqu’en 2016.
À partir de là, deux scénarios s’offrent aux Wolves. Soit la franchise s’applique à entourer correctement Kevin Love et tente de le conserver jusqu’à la fin en espérant qu’il ne partira pas, comme les Cavaliers l’ont fait avec LeBron James. Soit ils décident de prendre les devants et le transfèrent afin d’être certain de récupérer quelque chose en échange, comme l’a fait le Magic avec Dwight Howard.
L’exemple LaMarcu Aldrige
Dans l’idéal, on imagine que les Wolves préféreraient conserver Kevin Love et on les comprend. Un joueur qui tourne à 26 points et 13 rebonds, ça ne se présente pas tous les jours.
Pour mettre le maximum de chances de leur côté, il n’y a pas 36 solutions et les Wolves doivent gagner des matches, beaucoup de matches. Ce n’est pas une garantie mais ça peut marcher. Demandez aux Blazers.
On l’oublie parfois mais il y a tout juste 6 mois, LaMarcus Aldridge envisageait aussi un transfert. Portland a alors effectué un recrutement intelligent et cela leur a réussi puisque non seulement ils occupent la deuxième place à l’Ouest mais, surtout, les envies d’ailleurs d’Aldridge semblent avoir disparu.
De plus, les Lakers ont beau être une franchise prestigieuse évoluant dans un gros marché et dans un environnement plaisant, leur avenir est aujourd’hui très incertain et si Minnesota se met à gagner, peut-être que Kevin Love reverra son jugement.
À moins que l’idée de devenir la nouvelle icône des Lakers ne soit trop forte, d’autant plus que son contrat se terminera en même temps que celui de Kobe Bryant.