Si Mike Woodson pense toujours pouvoir gagner la division Atlantic, il s’est quelque peu compliqué la tâche en s’inclinant 95-83 face aux Raptors à domicile.
Pourtant, les Knicks et Andrea Bargnani avaient fait un match plutôt solide en défense. Mais offensivement, sans Carmelo Anthony, le manque de talent, le un-contre-un et les shoots impossibles, ça ne fait pas gagner les matches.
Bargnani, à boire et à manger
Pour ses retrouvailles avec ses anciens coéquipiers, Bargnani n’a pas lésiné sur les efforts. L’Italien est présent au rebond, actif en défense et il n’hésite pas en attaque. Aidé par la justesse de Tim Hardaway et une défense enfin au niveau, il mène les Knicks à un premier quart-temps de qualité (25-18).
Seulement dans la performance et plus globalement le jeu de Bargnani, il y a du bon et du moins bon, à boire et à manger. Parfois il tente des shoots impossibles, et comme J.R Smith n’est pas avare dans ce domaine non plus, l’attaque de New York ne peut suivre la bonne défense. Surtout avec une équipe de Toronto qui revient petit à petit dans son match. Le rythme baisse, preuve en est, les Knicks terminent le premier acte avec aucun point marqué en contre-attaque (49-40).
L’attaque s’essouffle
New York garde sa solidité en troisième quart-temps, ne laissant revenir Toronto qu’à cinq points (71-66) après avoir pourtant mené de 12 unités. Mais en dernier quart-temps, le travail de Jonas Valanciunas, énorme avec 16 pts et 18 rebonds, ainsi que les shoots de DeMar DeRozan et Kyle Lowry font mal aux Knicks. Les Raptors passent un 29-12 pour venir gagner face à une équipe qui a montré un meilleur visage mais qui a manqué de solution offensivement (83-95).
New York avait le match en main. Des mauvais choix et un manque de poids en attaque plombent l’excellente première mi-temps d’une équipe qui ne semble plus avoir de solution pour gagner. Toronto fait la bonne opération de la soirée en consolidant sa place dans le division et attend la revanche dès ce samedi soir, mais au Canada cette fois-ci.